mardi 30 août 2016

« On a la classe politique que l'on mérite ! »



Souvent, nous entendons dire que l'on a les hommes politiques que l'on mérite !
On pourrait aussi ajouter à cette affirmation qu'on a aussi les médias que l'on mérite, tant la proximité, la connivence, est importante entre la classe politique et les journalistes.

Enfin ne tombons pas dans l'idiote sentence "tous pourris", car même si le genre "intègre" diminue dangereusement, il se trouve encore des femmes et des hommes politiques de valeur et aussi quelques journalistes d’investigation qui font un bon travail.

Néanmoins, cette République nous gratifie d'une belle brochette de politicards, dont les préoccupations principales sont de cacher la réalité de leurs personnalités, de surfer sur le mensonge, et de penser, avant tout, à leurs intérêts personnels.

Notre société est celle du paraître plutôt que de l'être, et la forme prend le dessus sur le fond.

Serge Gainsbourg avait l'habitude de dire que " Les salauds vivent du travail, de la maladie et de la misère des imbéciles et se servent d’eux pour neutraliser ceux qui s’en rendent compte ".

Il avait parfaitement raison, et ces travers ne font que croître depuis sa disparition, mais, même si la manipulation atteint des sommets, il semble, pourtant, qu'une fraction de plus en plus importante des citoyens prend conscience du fait que la classe politique ne tient pas compte de ses opinions, pire qu'elle s'en moque et les considère comme des incultes.

Il reste un point, celui de prendre pour évident que l'ensemble de la population partage les valeurs démocratiques. C'est loin d'être sûr et dire que la majorité du peuple veut de la démocratie ne va pas de soi. Cela reste un combat de tous les jours à mener !

C'est vrai que la servitude, qu'Etienne de La Boétie a défini comme volontaire il y a près de 500 ans, est dans l'esprit humain ; une importante partie de la population se met au service des puissants par cupidité et désir d'honneurs mais aussi par goût de la soumission, de l’idéologie ou des superstitions ...

Pourtant, avant l'élection présidentielle de 2017, la période que traverse notre pays est périlleuse, c'est celle de l’instrumentalisation pour cacher les bilans calamiteux, pour ne pas traiter du vrai problème de la "question sociale".

Pour satisfaire leur ambition personnelle démesurée, pour servir le capitalisme et mener à bien leurs projets de braquage financier et idéologique sur notre pays, ces hommes, toutes couleurs politiques confondues, sont prêts à tout promettre, même à mettre le pays à feu et à sang en risquant la mort de la République.

Parce que leur seul idéal est leur intérêt personnel, pas celui de la France et des Français.

Tout est possible quand, dans la lamentable gestion de l'" affaire du burkini" le premier ministre en vient à ne pas tenir compte de la décision du Conseil d’État, se mettant en quelque sorte hors la loi de la République.

Le véritable trouble à l'ordre public, ce sont eux … les gouvernants actuels !

JCVitran - 30.08.16

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