mercredi 27 septembre 2017

MEDIACRATIE - De qui se moque-t-on ?


« Monsieur le Président, il vous reste à consulter l’Histoire de France pour apprendre que c’est la rue qui a abattu les rois, c’est la rue qui a abattu les nazis, c’est la rue qui a protégé la République contre les généraux félons en 1962 (en 1961, en réalité, ndlr) […], c’est la rue qui a obtenu la quatrième semaine de congés payés en 1968 […], c’est la rue qui a abattu le plan Juppé […], c’est la rue en 2006 qui a obtenu le retrait du CPE […], c’est la rue toujours qui porte les aspirations du peuple français lorsqu’il ne peut les faire entendre autrement …. »

Voici les propos tenus par Jean-Luc Mélenchon lors de la manifestation parisienne du 23 septembre, tels qu'ils ont été retranscrits par le Journal Le Monde.

En ressortant la phrase : « c’est la rue qui a abattu les nazis » du contexte général, des hommes politiques, des journalistes, des syndicalistes, des historiens, suffocants de rage, tapent sur JLM à qui mieux mieux l'accusant de tous les maux : faute grave, violence, sottise, absurdité ...

Pourtant, le député La France insoumise ne faisait que répondre à Emmanuel Macron qui avait déclaré sur CNN que « la démocratie, ce n’est pas dans la rue ».

Heureusement que la population a fait souvent entendre le bruit de la rue, sinon nous serions encore réduit en esclavage.

Le philosophe a raison : les ignorants ne sont pas toujours du côté qu'on croit.

Il est lamentable de constater, alors qu'il y a le feu à la planète, qu'une partie de la société, qui se prend pour l'élite, n'a pas encore franchi le seuil de la cour de récréation de l'école maternelle.

De qui se moque t'on ?


Jean-Claude VITRAN

mardi 12 septembre 2017

TELEVISION - De qui se moque t'on ?


Cela sera le titre d'une nouvelle et courte rubrique destinée à dénoncer les fourberies, les duplicités, les fraudes, les mensonges, les dissimulations, les escroqueries, etc ... dont nous sommes quotidiennement les victimes.
N'hésitez pas à nous faire part de vos propres récriminations1.

Pour cette première rubrique, nous parlerons de télévision.

Il fut un temps pas si lointain où le téléspectateur devait se satisfaire de regarder une seule chaîne de télévision, puis deux, puis trois … je ne saurais pas vous dire le nombre de chaînes à notre disposition actuellement.

Pourtant, le nombre ne fait pas la qualité et on en arrive, presque, à regretter le temps où l'offre était restreinte.

Non content de nous gaver de séries et de reality show tous plus niais les uns que les autres, de nous matraquer de publicités itératives, pitoyables et, pour certaines, à la limite de la bienséance, de reléguer les émissions intéressantes au milieu de la nuit, toutes les chaînes pratiquent la rediffusion, quelquefois, plusieurs fois, souvent le lendemain voire le surlendemain.
Le comble est atteint durant la période des congés où, à peu d'exception, l'ensemble des émissions journalières est la rediffusion, à l'identique, des programmes déjà visionnés auparavant.
Sans parler de l'inusable Zorro, de la petite maison dans la prairie, ou de la nostalgie des années 60.

Nous devons avoir une pensée compatissante pour les personnes clouées dans leur lit ou leur fauteuil qui n'ont que ce medium pour sortir de leur solitude.

N'oublions pas, il est vrai, que nous sommes dans un système économique de marché qui a fait du profit son crédo et rediffuser ne coûte rien ou presque rien.

Pourtant, nous payons sans regimber, pour fournir aux chaînes TV du « temps de cerveau humain disponible » comme cela a été confessé par un directeur de chaîne, il y a quelques années.

De qui se moque t'on ?

Jean-Claude VITRAN

1    resistancesetchangements@gmail.com