lundi 30 avril 2018

Au Col de l’Échelle, impunité pour les identitaires d’un côté, prison ou tabassage pour les soutiens pacifiques des migrants de l’autre…


Notre société française est très malade.
Les responsables gouvernementaux pratiquent le double langage et oublient la devise de la République : LIBERTE – EGALITE – FRATERNITE.
C'est pour dénoncer ces pratiques autoritaires que nous relayons le communiqué ci-dessous :
Jean-Claude VITRAN
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Communiqué du collectif Délinquants solidaires



Alors que des citoyen-ne-s, associations et collectifs locaux se mobilisent depuis de longs mois pour organiser l’accueil de personnes exilées sur leur territoire face aux pratiques irrégulières des forces de l’ordre, les évènements de ce week-end à Briançon montrent bien que le délit de solidarité a encore de beaux jours devant lui.

Dans le cadre d’une mise en scène médiatique au col de l’Échelle à la frontière franco-italienne, le groupe d’extrême-droite Génération Identitaire a bloqué la frontière entre le 21 et 22 avril, étalant des messages haineux en pleine montagne, barrant la route à des personnes épuisées par un trajet en montagne, les mettant ainsi potentiellement en danger, puis relayant les photographies de leurs faits d’armes sur les réseaux sociaux à grand renfort de commentaires xénophobes. Ainsi, à l’instar de ce qui s’est passé lors de l’action organisée en Méditerranée à l’été 2017 pour saborder les sauvetages de personnes migrantes, des militant-e-s d’extrême droite de plusieurs pays européens sont venues bloquer symboliquement la frontière sans que les forces de l’ordre interviennent ou que les autorités condamnent clairement cette action, se bornant à évoquer des « gesticulations ».

Le dimanche 22 avril, une manifestation pacifique composée de plus de 150 personnes exilées et de leurs soutiens est partie de Clavière en Italie pour rejoindre Briançon à pieds et ainsi protester contre la militarisation de la frontière et la non prise en charge des personnes mineures ou en demande d’asile par les autorités françaises. Les organisations locales et régionales alertent depuis 2015 sur les atteintes systématiques aux droits des personnes migrantes à la frontière franco-italienne, de Menton à Briançon sans qu’elles soient entendues par les responsables politiques.

A l’issue de cette manifestation spontanée, six personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre. Trois ont finalement été relâchées mais trois autres sont toujours en détention provisoire, enfermées à Gap et à Marseille. Poursuivies pour « avoir par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée irrégulière en France de plus d’une vingtaine d’étrangers, avec cette circonstance que les faits ont été commis en bande organisée », elles risquent selon la loi française jusqu’à 10 ans de prison assortie de 750 000 euros d’amende. Le jugement ayant été renvoyé au 31 mai 2018, ces trois personnes originaires de Suisse et d’Italie resteront donc potentiellement enfermées jusqu’à cette date.

En marge de la manifestation, cinq participant-e-s attablé-e-s à la terrasse de l’Hôtel de la Gare à Briançon vont faire l’objet d’un contrôle d’identité. Les policiers demandent à l’une des personnes de les suivre, refusant d’en donner la raison. « On va pas te le répéter deux fois » lance un policier. La personne sort son téléphone pour prévenir un avocat, les policiers le lui arrachent et la projettent au sol, lui sautent dessus. Face contre terre, coups de matraque, clef de bras, coup de genoux, pouces enfoncés dans les yeux, étranglement, la personne est finalement traînée par les pieds dans les escaliers, toujours face contre terre, puis jetée sur le goudron deux mètres plus loin. Alertés par les cris, des gens arrivent, les policiers gazent tout le monde, y compris la personne gisant au sol, visage tuméfié, en sang, la mâchoire gonflée, respirant difficilement et aveuglée par les gaz lacrymogènes. Souffrant de multiples contusions, d’un énorme hématome à la mâchoire, d’une entorse aux cervicales, et de douleur au niveau de la trachée, cette victime de la violence policière est amenée aux urgences. Résultat : 10 jours d’interdiction totale de travail.

Il est inadmissible que ces personnes soient actuellement privées de liberté ou violentées alors qu’elles ont été interpellées dans le cadre d’une manifestation pacifique. En outre, ces militant-e-s de la solidarité ont participé à de nombreuses opérations de sauvetage en montagne, se rendant juste « coupables » d’assistance à personne en danger. Un cas de plus de dissuasion de la solidarité.

Le collectif Délinquants solidaires s’inquiète du peu de cas qui est fait par les pouvoirs publics de l’expression sans complexes d’une xénophobie et du blocage des frontières par des militant-e-s d’extrême-droite, qui a pour conséquences immédiates la mise en danger des personnes migrantes parmi lesquels des mineur-e-s, ainsi que le déni pur et simple du droit d’asile, qui est encore une obligation conventionnelle de la France.

Le collectif Délinquants solidaires condamne fermement la détention de soutiens des exilé-e-s et appelle à leur libération immédiate. Par ailleurs, il répète que la solidarité et l’accueil sur nos territoires manifestés par des milliers de citoyens et citoyennes doivent être encouragés au lieu d’être systématiquement dénigrés ou réprimés. Si les député-e-s ont raté l’occasion d’abroger le délit de solidarité, nous restons mobilisé-e-s et solidaires des personnes exilées pour réclamer un accès aux droits effectifs pour toutes et tous et le droit de s’organiser collectivement.

vendredi 27 avril 2018

Tueurs d'abeilles : enfin, la raison semble toucher l'Union Européenne !


En effet, aujourd'hui, le Comité permanent sur les plantes, les animaux, les denrées alimentaires et les aliments pour animaux a voté à la majorité qualifiée (55 % des Etats membres représentant 65 % de la population totale de l’UE) l'interdiction de trois produits de la famille des néonicotinoïdes, insecticides dangereux pour les abeilles sur toutes les cultures de plein air.

La France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne ont voté en faveur de l’interdiction. Quatre pays ont voté contre : Danemark, Hongrie, République tchèque et Roumanie et neuf pays se sont abstenus, dont la Belgique et la Pologne.

Ces produits - clothianidine, imidaclopride, thiaméthoxame - sont considérés comme les principaux responsables de l’effondrement des populations d’insectes pollinisateurs.

Une étude récente affirme que les populations d’insectes ont chuté de près de 80 % en moins de trente ans en Europe à cause des  nouvelles méthodes de protection des cultures dont les néonicotinoïdes.

L'utilisation de ces produits dangereux a aussi pour conséquence la disparition d’un tiers des populations d’oiseaux en quinze ans en France. Une disparition qualifiée par les chercheurs du CNRS et du Muséum national d’histoire naturelle de « proche de la catastrophe écologique ».

Comme pour le secteur industrio-financier le profit est plus important que les insectes, les oiseaux et au delà pour l'existence humaine, ce vote, a été combattu par un lobbying intensif du secteur des pesticides et des industriels de la betterave à sucre, et il reste, aussi, à attendre le jugement de la Cour européenne de justice saisie par les deux fabricants de néonicotinoïdes - Bayer et Syngenta - qui devrait intervenir avant la fin de l’année.


Jean-Claude VITRAN 

A voir :  http://resistancesetchangements.blogspot.fr/2017/11/cop-23-il-ny-plus-doiseaux-dans-mon.html



mardi 10 avril 2018

COMMUNIQUE DE LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME

Voici le communiqué de la Ligue des Droits de l'Homme au sujet des propos tenus par M. Macron, Président de la République, lors de son discours du 9 avril à la Conférence des Évêques de France.
Je souscris totalement à ce communiqué.
Jean-Claude VITRAN


Le Président de la République a été reçu le 9 avril 2018 par la Conférence des Evêques de France.

Aucun Président, avant lui, n'avait répondu favorablement à cette invitation.

Les paroles prononcées, à cette occasion, par Emmanuel Macron, à l'attention des catholiques sont particulièrement inquiétantes : « Le lien entre l'Église et l'État s'est abîmé, et qu'il nous importe à vous comme à moi de le réparer (...) Un Président de la République prétendant se désintéresser de l'Église et des catholiques manquerait à son devoir. »

Ces propos constituent une grave violation de la loi du 9 décembre 1905 de séparation des Eglises et de l'État dont le Président de la République doit être le garant.

La suite de son discours est encore plus préoccupante car Emmanuel Macron semble convaincu que l'Histoire de notre pays se résume à l'histoire de l'Eglise catholique : « Je suis convaincu que les liens les plus indestructibles entre la nation française et le catholicisme se sont forgés dans ces moments où est vérifié la valeur réelle des hommes et des femmes. Il n'est pas besoin de remonter aux bâtisseurs de cathédrales et à Jeanne d'Arc: l'histoire récente nous offre mille exemples, depuis l'Union Sacrée de 1914 jusqu'aux résistants de 40, des Justes aux refondateurs de la République, des Pères de l'Europe aux inventeurs du syndicalisme moderne .... »

Ces assertions nous paraissent spécieuses.

Nos Républiques successives ont été édifiées autour du concept de séparation des Eglises, de toutes les Eglises et de l'Etat : la LAICITE.

L'article premier de la Constitution du 4 octobre 1958, dispose que La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.

La Ligue des Droits de l'Homme ne laissera pas le premier des « républicains » et son gouvernement remettre en question l'un des concepts fondamentaux de notre démocratie et de notre conception de la République.

Ligue des Droits de l'Homme
Section d'Ermont - Eaubonne - Sannois - Saint-Gratien

lundi 9 avril 2018

Journée Internationale des Roms : Les politiques bradent la devise de la République.


Le 8 avril est la Journée Internationale des Roms. C'est la date choisie par la première minorité de l'Union Européenne pour commémorer le 8 avril 1971 date anniversaire où les Roms choisirent les symboles de leur communauté ainsi que leur drapeau et leur hymne.

Les Roms sont un peuple nomade formé de quatre groupes - les Kalderash, les Curara, les Lovara, les Boyasa – ils sont de la famille des tziganes.

Ils ont été, dès 1930, victimes de la politique raciale des nazis. Entre 250 000 et 500 000 d'entre eux ont été déportés et tués sur les 700 000 qui vivaient en Europe.

Selon les sources, entre 7 et 9 millions de Roms vivent en Europe et par ignorance, par bêtise ou par préjugés, ils sont encore victimes de racisme et de discrimination.

Pourtant, dans notre pays la devise de la République est : Liberté, Egalité, Fraternité.

Peut-on encore parler de fraternité lorsque l'on connait le sort permanent qui est réservé à cette population par les gouvernements successifs.

La situation vécue par les Roms, comme celle des nombreux réfugiés qui frappent aux portes de l'Europe, devrait questionner chacun de nous sur l'indispensable respect des droits de l'homme, dans notre pays, mais aussi dans les pays d'origine de ces populations où elles sont constamment rejetées ou victimes de conflits. 

Un nouvel état d'esprit et une politique sont à construire en la matière ! 



Jean-Claude VITRAN 

A voir :  http://resistancesetchangements.blogspot.fr/2017/11/cop-23-il-ny-plus-doiseaux-dans-mon.html



dimanche 1 avril 2018

Quelle Europe voulons-nous ?


Avant de définir l'Europe que nous voulons, intéressons nous à l'histoire de ce continent.

Avant la Renaissance, le terme « Europe » n'était employé que dans un sens strictement géograhique ; pour définir notre continent on employait le terme « Occident » (par opposition à l'« Orient byzantin »).

Vers 1464, le roi Georges de Bohême qui voulait contenir les guerres intestines qui ravageaient l'Europe, propose dans Universitas la création d'une assemblée commune et itinérante de l'Europe catholique, financée par la création d'impôts et de moyens spécifiques.

Vers 1500 dans son Plaidoyer pour la paix Érasme avançait déjà l'idée d'un grand ensemble européen reposant sur des valeurs de tolérance et de paix.

En 1620, le duc de Sully imagine, dans ses mémoires, « un corps politique de tous les États d'Europe » avec comme objectif la création d'une « paix inaltérable et d'un commerce perpétuel ».

Les penseurs des Lumières évoquent aussi cette idée.

En 1756, le philosophe Jean-Jacques Rousseau rédige les Extraits et jugements sur le projet de paix perpétuelle, dans lequel il veut associer les États dans leurs relations extérieures et créer un pacte protecteur de lois internationalement reconnues auxquelles obéiraient les États signataires du pacte.

La Révolution française avait aussi l'ambition d'étendre les valeurs révolutionnaires à toute l'Europe.

En 1795, dans son Essai sur la paix perpétuelle, Emmanuel Kant préconise une « fédération d'États libres » :

En 1815, après la chute de Napoléon, le Congrès de Vienne consacre la création d'un ordre européen avec le « système des congrès » dans lequel les diplomates du continent se réunissent régulièrement. La Sainte-Alliance est le premier traité postulant une unique nation en Europe, signé par l'ensemble des pays du continent, sauf l'Angleterre et le Vatican.

C'est surtout en réaction aux horreurs de la guerre que l'idée s'imposa avec plus de force, particulièrement après la guerre de 1870, Victor Hugo appelle de ses vœux la construction d'un État paneuropéen, seul garant de la paix sur le continent.

En septembre 1929, lors de l'Assemblée annuelle de la Société des Nations, Aristide Briand propose un Mémorandum sur l'organisation d'un régime d'union fédérale européenne.

Mais, c'est surtout après la Seconde Guerre mondiale, que les États-Unis appuient la création d'une union économique et assurent la défense militaire de l'Europe de l'Ouest.

En 1946 à Cologne, Robert Schumann rencontre Konrad Adenauer, chancelier allemand, et Alcide De Gasperi, président du conseil italien afin de définir leurs idéaux et de poser les fondements d'une Europe unie.

En 1947, des socialistes de divers partis européens créent le Mouvement pour les États-Unis socialistes d'Europe. La même année, l'écrivain George Orwell se prononce également pour des États-Unis socialistes d'Europe.

En 1948, le Congrès de la Haye, rassemble les différents partisans de l'unification de l'Europe. L'une de ses conséquences fut la création du Conseil de l'Europe, tentative de construction d'un avenir commun aux nations d'Europe.

En mai 1950, Robert Schumann, ministre des Affaires étrangères français, présenta une déclaration, considérée comme l'acte de naissance de l'Union européenne.

Suivant la proposition de Robert Schumann, le 18 avril 1951, la France, la République fédérale d'Allemagne, l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg fondent la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) qui entra en vigueur le 23 juillet 1952. Le traité instaure un marché commun du charbon et de l'acier, supprime les droits de douanes et les restrictions quantitatives entravant la libre circulation de ces marchandises et supprime toutes les mesures discriminatoires, aides ou subventions, qui seraient accordées par les États signataires à leur production nationale. La gestion de la production de la Communauté est placée sous le contrôle de la Haute Autorité, présidée initialement par Jean Monnet.

À la Conférence de Messine de juin 1955, les ministres des Affaires étrangères des pays de la CECA s'accordent pour une extension de l'intégration à tout secteur de l'économie.

Le 25 mars 1957, les six pays décident en signant le Traité de Rome d'aller plus loin dans la coopération. Tous les domaines économiques, mais aussi politiques et sociaux sont concernés. Le but est d'aboutir économiquement à un marché commun.

Durant la fin des années soixante De Gaulle bloque les propositions d'intégration européenne, mais, après la démission du Général, Georges Pompidou, bien que gaulliste, affirme clairement que la CEE devait répondre aux demandes britanniques aboutissant à l'élargissement de l'Union européenne.

1973, le Royaume-Uni, le Danemark et l'Irlande entrent dans le marché commun.

1981, c'est de tour de la Grèce.

1986, celui de l'Espagne et du Portugal


1990, à la suite de la réunification allemande, la RDA intègre la CEE.


1993, entrée en vigueur du traité de Maastricht.

1995, adhésion de la Suède, de l'Autriche et de la Finlande.

1997, entrée en vigueur du traité d'Amsterdam.

Janvier 1999, naissance de l'euro adopté par onze pays membres.

2000, entrée en vigueur du traité de Nice.
Mai 2005, les Français rejettent le projet de Constitution Européenne. Il sera, tout de même, voté sous une forme modificative par le Parlement français en 2008.


Décembre 2009, entrée en vigueur du traité de Lisbonne.


Cette longue énumération de dates, de textes et de traités qui commence au 15ème siècle il y a maintenant près de 6 siècles démontre bien que l'idée d'une unification européenne n'est pas nouvelle.

La plupart des intellectuels et des penseurs qui ont réfléchi sur le sujet avaient dans l'esprit d'unifier l'Europe pour mettre fin aux luttes intestines qui ont fréquemment ébranlé le continent.

Après la seconde guerre mondiale, c'est la même préoccupation que les défenseurs d'une Europe unie mettent en avant, mais pas seulement, car tous les textes, toutes les prises de position, toutes les déclarations, en dehors de celles d’Érasme et de Victor Hugo, mettent en avant une union européenne ECONOMIQUE.

Pratiquement, nulle part, sauf en filigrane, nous voyons apparaître le citoyen européen.

Dès 1951, la CECA - Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier - est un instrument industriel et financier. A la conférence de Messine en 1955, on parle MARCHE commun, et même si quelques avancées sociales sont discutées, surtout pour faciliter la libre circulation des capitaux, des marchandises et, accessoirement des personnes - Théorie capitaliste de la concurrence libre et non faussée dans le droit fil du libéralisme – il est peu question du citoyen.

Il nous semble que le problème fondamental que rencontre l’Europe aujourd'hui, est d'avoir oublié que le continent est composé de 738 millions d'habitants (508 millions dans l'Union Européenne – chiffre de 2015) et d'avoir laissé pour compte, en dehors d'une élite auto-proclamée, l'immense majorité des citoyens européens qui d'ailleurs se détournent de cette Europe qui n'est pas la leur. 

Ce désenchantement des citoyens est légitime face à la techno-structure européenne qui ne sait parler que le langage de l'euro ou du dollar et qui ne pense qu'en sens unique affirmant que seulement ses idées sont bonnes et qu'il n'y a pas d'autres alternatives.

Aujourd'hui, il faut regarder les problèmes en face, sinon nous allons au suicide collectif.

il faut remettre à plat cette Europe qui fait l'unanimité contre elle et créer une Europe SOCIALE et bien sûr, économique, dans un esprit de justice et d'équité pour tous. Il est indispensable qu'elle soit DEMOCRATIQUE (ce n'est pas le cas aujourd'hui) et qu'elle respecte les diversités culturelles de chaque région et chaque pays.

Nous voulons une Europe qui respecte les droits fondamentaux de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 ; une Europe ouverte sur le monde qui prend en compte les mouvements de populations générés par les guerres, dont elle est souvent co-responsable, et par les dérèglements climatiques ; une Europe qui respecte l'égalité femme/homme ; une Europe qui aide les populations en difficulté au lieu de les exploiter et de piller leur richesse pétrolière et minière. 

Enfin nous voulons une Europe pacifique et fraternelle.

Il faut travailler, dès maintenant, à cette révolution avant les élections qui doivent se tenir en juin 2019.


 Jean-Claude Vitran