À 27 ? À 17 ? À 23, 24, 25 ou 26 ?
L'Europe de l'Euro est-elle l'Europe ?
Qu'est-ce qu'un pacte intergouvernemental sinon un simple accord de gouvernements ?
D'ores et déjà, on sait qu'on ne modifiera pas les traités : ce serait trop long, trop compliqué juridiquement et trop aléatoire si l'on doit consulter les peuples voire les seuls parlements. On se dirige donc vers une accord technique, d'ordre financier, a minima.
Reste la contradiction des contradictions qu'aucune des arguties de la co-dictature Merkel-Sarkozy ne pourra effacer, même en se plaçant de leur point de vue : on ne peut mener, en même temps, des politiques d'austérité et de relance de la croissance. L'austérité, pour redonner confiance aux marchés (qui craignent pour les profits que ne peuvent plus faire les banques, sur les dos des États surendettés), tue la confiance des marchés (qui craignent qu'avec la chute du volume des affaires, les profits fondent !) C'est la quadrature du cercle !
Autre imposture : celle de la convergence industrielle en Europe, alors que l'Allemagne compte sur une nouvelle politique de l'énergie pour développer l'emploi et la production de biens nouveaux, alors que la France reste crispée sur une politique énergétique fondée sur la production d'électricité nucléaire. La politique de concertation européenne et la politique d'affirmation nationale se marient mal ...
Enfin, lourde interrogation encore : l'Europe des marchés peut-elle déboucher sur l'Europe politique et l'Europe politique peut-elle être autre que fédérale ? La nation est le seul espace où s'exerce la souveraineté, aujourd'hui encore, et de plus en plus de dossiers concernent des choix à faire qui intéressent des domaines beaucoup plus larges que ceux des nations. Le Parlement européen, par la volonté des États nationaux, ne joue pas pleinement son rôle. Ou bien se créent les États-Unis d'Europe, ou bien on revient aux États-nations ..., à moins que l'on invente une constitution politique qui définirait les compétences en fonction des territoires en laissant aux citoyens le maximum d'autonomie locale. En bref, il conviendrait d'adapter les systèmes de décision en ne faisant pas de hiérarchie selon la taille des territoires mais en déterminant quels sujets doivent être traités à un niveau plutôt qu'à un autre.
Mais pour cela, il faut une autre Europe.
L'Europe de l'Euro est-elle l'Europe ?
Qu'est-ce qu'un pacte intergouvernemental sinon un simple accord de gouvernements ?
Toujours est-il, que cela nous plaise ou pas, il n'y a pas d'Europe sans la Grande-Bretagne ! Si l'Europe n'est qu'une affaire de gestion des fonds publics, alors on peut se passer de Londres, mais si l'Europe est le rapprochement politique des peuples qui vivent proches les uns des autres, en Europe, alors David Cameron a raison : " nul ne peut nous exclure de l'Europe".
D'ores et déjà, on sait qu'on ne modifiera pas les traités : ce serait trop long, trop compliqué juridiquement et trop aléatoire si l'on doit consulter les peuples voire les seuls parlements. On se dirige donc vers une accord technique, d'ordre financier, a minima.
Reste la contradiction des contradictions qu'aucune des arguties de la co-dictature Merkel-Sarkozy ne pourra effacer, même en se plaçant de leur point de vue : on ne peut mener, en même temps, des politiques d'austérité et de relance de la croissance. L'austérité, pour redonner confiance aux marchés (qui craignent pour les profits que ne peuvent plus faire les banques, sur les dos des États surendettés), tue la confiance des marchés (qui craignent qu'avec la chute du volume des affaires, les profits fondent !) C'est la quadrature du cercle !
Autre imposture : celle de la convergence industrielle en Europe, alors que l'Allemagne compte sur une nouvelle politique de l'énergie pour développer l'emploi et la production de biens nouveaux, alors que la France reste crispée sur une politique énergétique fondée sur la production d'électricité nucléaire. La politique de concertation européenne et la politique d'affirmation nationale se marient mal ...
Enfin, lourde interrogation encore : l'Europe des marchés peut-elle déboucher sur l'Europe politique et l'Europe politique peut-elle être autre que fédérale ? La nation est le seul espace où s'exerce la souveraineté, aujourd'hui encore, et de plus en plus de dossiers concernent des choix à faire qui intéressent des domaines beaucoup plus larges que ceux des nations. Le Parlement européen, par la volonté des États nationaux, ne joue pas pleinement son rôle. Ou bien se créent les États-Unis d'Europe, ou bien on revient aux États-nations ..., à moins que l'on invente une constitution politique qui définirait les compétences en fonction des territoires en laissant aux citoyens le maximum d'autonomie locale. En bref, il conviendrait d'adapter les systèmes de décision en ne faisant pas de hiérarchie selon la taille des territoires mais en déterminant quels sujets doivent être traités à un niveau plutôt qu'à un autre.
Mais pour cela, il faut une autre Europe.
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