1973, 2001 : ces onze septembre ont marqué l'histoire politique de ce dernier demi-siècle.
En 1973, avec l'aide des USA, l'armée chilienne a assassiné Salvador Allende et ses soutiens.
En 2001, les USA ont été très douloureusement blessés par un attentat géant qui a déclenché une riposte militaire géante dont nous ne sommes pas encore sortis.
En 1973 la tentative d'instauration d'une société socialiste par la voie pacifique a été balayée par les tenants d'un capitalisme dur ayant l'appui de Richard Nixon. Il s'en est suivi de longues années de nuit fasciste dont le Chili n'a pu sortir avant longtemps!
En 2001, les Tours jumelles, symbole même d'un haut lieu de la finance, ont été abattues par un avion dont des fanatiques kamikazes avaient pris les commandes. Il s'en est suivie une période de violences extrêmes perpétrées en Irak et en Afghanistan pour venger ce crime sans équivalent historique. En vain.
Aujourd'hui, le monde change lentement de visage. L' Amérique du sud a largement "viré à gauche" au grand dam de l'Oncle Sam. L' Amérique du Nord a vu s'installer un Noir à la Maison Blanche ! Rien de totalement révolutionnaire en tout ça, mais une série d'enseignements dont nous aurions intérêt à tenir le plus grand compte !
1 - Le socialisme ne s'instaure ni par la force, ni par la non-violence. Il résulte d'un processus qui ne vient pas "d'en haut", de l'État, ou des élections. Il n'est pas enfermable dans des frontières et, de La Havane à Santiago, il n'est pas qu'un chemin pour sortir du capitalisme.
2 - On ne terrorise pas le terrorisme. Le plus puissant État du monde tombe en un piège en voulant tenir à sa merci des adversaires dispersés, déterminés mais surtout portés par la haine de l'Occident à un niveau que nous n'avons pas encore mesuré.
3 - L'antagonisme Est/Ouest, du type "communisme"/capitalisme, a été remplacé par une double rivalité planétaire : économique, dans le cadre libéral, (et les USA, le Japon et l'Allemagne s'effacent peu à peu derrière la Chine et l'Inde), politique, dans le cadre écologique (et, sans lutte armée, l'équilibre du monde tourne à l'avantage des peuples émergents, les plus nombreux, par suite des gâchis et des surexploitations accumulés, ces dernières décennies).
Ce 11 septembre 2010, n'aurions-nous pas à nous prémunir du retour de la droite intransigeante, dure et prête à employer la force contre le peuple. En France, en particulier.
Ce 11 septembre 2010, au moment où un pasteur intégriste s'apprête à brûler publiquement des Coran pour relancer la "guerre des civilisations" n'est-il pas temps de rappeler que tous les intégrismes le chrétien comme le musulman débouchent sur les plus effroyables violences. Aux USA et en Afghanistan, en particulier...
En 1973, avec l'aide des USA, l'armée chilienne a assassiné Salvador Allende et ses soutiens.
En 2001, les USA ont été très douloureusement blessés par un attentat géant qui a déclenché une riposte militaire géante dont nous ne sommes pas encore sortis.
En 1973 la tentative d'instauration d'une société socialiste par la voie pacifique a été balayée par les tenants d'un capitalisme dur ayant l'appui de Richard Nixon. Il s'en est suivi de longues années de nuit fasciste dont le Chili n'a pu sortir avant longtemps!
En 2001, les Tours jumelles, symbole même d'un haut lieu de la finance, ont été abattues par un avion dont des fanatiques kamikazes avaient pris les commandes. Il s'en est suivie une période de violences extrêmes perpétrées en Irak et en Afghanistan pour venger ce crime sans équivalent historique. En vain.
Aujourd'hui, le monde change lentement de visage. L' Amérique du sud a largement "viré à gauche" au grand dam de l'Oncle Sam. L' Amérique du Nord a vu s'installer un Noir à la Maison Blanche ! Rien de totalement révolutionnaire en tout ça, mais une série d'enseignements dont nous aurions intérêt à tenir le plus grand compte !
1 - Le socialisme ne s'instaure ni par la force, ni par la non-violence. Il résulte d'un processus qui ne vient pas "d'en haut", de l'État, ou des élections. Il n'est pas enfermable dans des frontières et, de La Havane à Santiago, il n'est pas qu'un chemin pour sortir du capitalisme.
2 - On ne terrorise pas le terrorisme. Le plus puissant État du monde tombe en un piège en voulant tenir à sa merci des adversaires dispersés, déterminés mais surtout portés par la haine de l'Occident à un niveau que nous n'avons pas encore mesuré.
3 - L'antagonisme Est/Ouest, du type "communisme"/capitalisme, a été remplacé par une double rivalité planétaire : économique, dans le cadre libéral, (et les USA, le Japon et l'Allemagne s'effacent peu à peu derrière la Chine et l'Inde), politique, dans le cadre écologique (et, sans lutte armée, l'équilibre du monde tourne à l'avantage des peuples émergents, les plus nombreux, par suite des gâchis et des surexploitations accumulés, ces dernières décennies).
Ce 11 septembre 2010, n'aurions-nous pas à nous prémunir du retour de la droite intransigeante, dure et prête à employer la force contre le peuple. En France, en particulier.
Ce 11 septembre 2010, au moment où un pasteur intégriste s'apprête à brûler publiquement des Coran pour relancer la "guerre des civilisations" n'est-il pas temps de rappeler que tous les intégrismes le chrétien comme le musulman débouchent sur les plus effroyables violences. Aux USA et en Afghanistan, en particulier...
Jean-Pierre Dacheux et Jean-Claude Vitran
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