mercredi 2 mai 2012

Le Charlatan démasqué.


Le 11 février 2008, nous avons fait paraitre un texte pour nous interroger sur l'identité de la personne publique à qui pourrait s'appliquer la définition du mot "charlatan".
Nous prenions même la précaution d'ajouter que toute ressemblance avec un personnage existant serait, évidemment, fortuite.
Nous reprenons aujourd'hui ce texte, car même s'il y a 4 ans, nous avions une petite idée, nous connaissons maintenant son identité avec certitude.
Inutile de le nommer, vous le reconnaitrez aisément !

Jean-Claude Vitran et Jean-Pierre Dacheux


À qui pourraient bien s'appliquer ces définitions?


Le dictionnaire définit ainsi le mot charlatan :
- Vendeur ambulant qui, monte sur une estrade, attire les clients au moyen d’histoires, d’astuces, de tours de passe-passe et autres.
- Dans un sens figuré, personne qui prétend posséder des dons qu’elle n’a pas, qui recourt à des procédés malhonnêtes pour obtenir la notoriété.
Un charlatan est un escroc ou un imposteur; cela peut être une figure de la vie publique, un homme politique, qui pratique alors la charlatanerie sur une tribune.
L’important, dans ce portrait, c’est le fond de cynisme et de ruse qu’il suggère.
Le charlatan a beau se présenter comme un prosélyte, détenteur d’une vision, d’une mission supérieure, tout cela n’est « qu’astuces et tour de passe-passe ». Il n’y a en lui aucune conviction réelle, et c’est un opportuniste uniquement soucieux de s’emparer du pouvoir.

Nietzsche disait : « Chez tous les grands imposteurs, il faut noter un phénomène remarquable auquel ils doivent leur puissance. Dans l’acte même de la tromperie, parmi toutes les préparations, le caractère émouvant donné à la voix, à l’expression, aux gestes, au milieu de cette puissante mise en scène, il leur arrive soudain de croire en eux-mêmes. C’est cette foi qui parle alors à leur entourage et le soumet comme par miracle. Cette duperie de soi même est nécessaire pour que les uns et les autres exercent une action d’envergure. Car les hommes croient à la vérité de ce qui fait manifestement l’objet d’une foi solide ».
Mais, il rajoutait : « Ce qui me bouleverse, ce n'est pas que tu m'aies menti, c'est que désormais, je ne pourrai plus te croire. »


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