Un drone, mot qui veut dire « faux bourdon » en anglais est un avion sans pilote, qui emporte une charge utile, destinée à des missions de surveillance, de renseignement ou de combat. Ils sont en général utilisés par les forces armées, la police ou les douanes, et peuvent avoir des applications civiles.
Leurs dimensions, de quelques centimètres à plusieurs mètres, leurs poids, de quelques dizaines de grammes à une quinzaine de tonnes et leurs types de propulsion, réacteurs, hélices, rotors comme les hélicoptères sont fonction des utilisations recherchées. Ils sont à pilotage automatique ou dirigés à partir du sol. Les évolutions des drones ne sont pas limitées par les capacités d’un équipage humain et c'est la réserve de carburant qui constitue leur principale contrainte. Actuellement, les drones "longues endurances" restent en vol pendant 20 à 40 heures et des études sont en cours pour réaliser un engin ayant une autonomie de 5 « ans ».
Il est difficile de connaître le coût de ces appareils, à titre d'exemple, un drone tactique coûte de 0,5 à 3 millions d'euros, selon les performances.
D'après les spécialistes, la principale qualité des drones est qu'ils sont «sans pilote» caractéristique essentielle, qui supprime toute notion de risque pour l'équipage, notamment dans le domaine militaire et pour toutes les missions considérées difficiles ou pénibles pour l'homme.
Néanmoins, les premières « expériences » montrent que l'exploitation de drones mobilise beaucoup de monde au sol.
La deuxième qualité serait la souplesse d'opération et l'efficacité.
Les drones ne mettent pas de vie humaine en danger et ils sont polyvalents et efficaces.
Il est difficile de connaître le coût de ces appareils, à titre d'exemple, un drone tactique coûte de 0,5 à 3 millions d'euros, selon les performances.
D'après les spécialistes, la principale qualité des drones est qu'ils sont «sans pilote» caractéristique essentielle, qui supprime toute notion de risque pour l'équipage, notamment dans le domaine militaire et pour toutes les missions considérées difficiles ou pénibles pour l'homme.
Néanmoins, les premières « expériences » montrent que l'exploitation de drones mobilise beaucoup de monde au sol.
La deuxième qualité serait la souplesse d'opération et l'efficacité.
Les drones ne mettent pas de vie humaine en danger et ils sont polyvalents et efficaces.
Les premières utilisations des drones datent des guerres de Corée et du Vietnam. À partir de cette époque, les drones ont été développés par les États-Unis d’Amérique comme un moyen devant permettre la surveillance et l’intervention militaire chez l’ennemi sans encourir de risques humains car l'opinion américaine acceptait la mort des ennemis vietnamiens, mais ne supportait pas celle de ses boys.
Connaissant l'issue de ces conflits, on ne peut pas dire que cette innovation technologique a donné une supériorité définitive aux États Unis, d'ailleurs, cela continue à se démontrer sur d'autres théâtres de conflits.
Les drones ont ensuite été utilisés dans tous les conflits, notamment au Kosovo ou lors des attaques aériennes américaines au Pakistan et des transferts de technologies vers Israël de certains systèmes ont permis à ce pays de développer de façon pragmatique de nombreux drones à vocation tactique à courte et moyenne portées utilisés contre les Palestiniens dans la bande de Gaza.
En France, La police s'est dotée en 2008 du drone ELSA pour surveiller par les airs des manifestations ou des violences urbaines, les drones répondant parfaitement aux exigences modernes du renseignement. Ils peuvent observer à longue distance, à travers les nuages, pendant de longues périodes.
D'après les pouvoirs publics, les drones sont devenus des éléments essentiels au recueil du renseignement militaire et de la sécurité civile, et même si les avis divergent quelque peu, le marché est juteux, de 2 milliards d'€ au début des années 2000, il s'envole à 10 milliards d'€ en 2010, et beaucoup plus vers 2015 ...
L'expérience déjà acquise et les développements technologiques potentiels permettent d'affirmer que leur rôle va considérablement s'accroître, tant dans les domaines civil, militaire que sécuritaire.
La sécurité civile est à la recherche de drones miniatures d'une envergure de quelques centimètres seulement (on parle dans ce cas de nano-drones). Ces micro-machines, dédiées à la transmission d'images, de jour comme de nuit, utilisées en milieu urbain seraient suffisamment maniables pour voler au raz des bâtiments, contourner des pâtés de maisons et même, entrer dans un immeuble … pour tenter d'évacuer par la technologie la crise des banlieues et apporter une réponse satisfaisante à la paranoïa de surveillance généralisée des citoyens par les pouvoirs publics.
À cela, il faut ajouter que dans la recherche effrénée de croissance et de profits des ultra libéraux de la finance mondiale, les drones constituent une opportunité industrielle exceptionnelle, avec un grand potentiel à l'exportation, même s'ils risquent d'écorner encore plus les droits fondamentaux.
Beaucoup de candidats sont intéressés parmi lesquels on trouve de grands groupes industriels - EADS, Thales, Sagem... - et des sociétés plus modestes - Bertin Technologies, Tecknisolar-Seni ...
Au moment où des tensions économiques croissantes nous font regarder les relations internationales d'une nouvelle manière, nous pensons que le recours aux drones constituent une atteinte radicale aux droits de l'homme. La mise sous surveillance permanente des humains les uns par les autres et la guerre silencieuse, qui met le tueur à l'abri des réactions de ses victimes, nous installent dans un monde d'insécurité, contrairement à ce que prétendent les industriels et les militaires qui produisent et utilisent ces technologies désespérantes. Nous n'accepterons jamais de vivre dans ce monde là où l'ennemi est partout et pourchassé où qu'il vive. Qui sommes-nous donc pour nous faire les gardiens surarmés de toutes les sociétés humaines ?
Jean-Claude Vitran et Jean-Pierre Dacheux
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