Que d'enseignements, rendus manifestes par cette élection mineure !
1 - Le record d'abstentions exprime le refus de la politique telle qu'elle est présentée aux Français ! Le Val d'Oise, notre département, fait partie des grands leaders de cette abstention significative.
2 - La nouvelle progression du PS est ambiguë ! Il dirigera plus de 60 départements français, moins à cause de la montée des scores de ses candidats que par la mécanique de désistement, fatale à l'UMP. Dans le Val d'Oise, le "département de DSK", étonnante exception : cette mécanique s'est grippée ! Cette gauche non plurielle n'a plus que 18 élus, contre 21 à la droite...
3 - L'échec de l'UMP est brutal. La division intra-droite est apparente. Mme Balkany, "l'amie des Sarkozy" père et fils, chute dans le fief de droite des Hauts de Seine... L'avenir est bouché pour ce parti, mais la droite a des ressources...
4 - Le FN n'a pas eu besoin d'élus pour gagner du terrain. Le comble est qu'avec deux élus en France et presque autant d'électeurs que l'UMP, c'est lui qui démontre le contenu antidémocratique de notre système électoral. Il prouve, en outre qu'en politique, ce n'est pas le nombre de sièges qui fait la force d'un parti. Dans le Val d'Oise, où il a su polluer le vote de droite, il n'aura aucun élu alors qu'au premier tour, il avait obtenu...
5 - Le PCF bouge encore. Il garde deux présidences de départements. Il bénéficie d'un conservatisme local. Le Front de gauche lui aura été favorable. Le Parti de gauche a du souci à se faire avec ce partenaire, quel que soit le talent de Mélenchon qu'on pourra laisser aller se fracasser sur l'obstacle présidentiel. Dans le Val d'Oise, avec une seule élue PCF, non sortante et donc non encore sortie, la régression continue.
6- Les écologistes croient avoir rencontré des succès. Ils ont, enfin, grapillé quelques sièges ici ou là, comme dans les Yvelines, à Andrésy, où ils font leur entrée. C'est loin d'être à la hauteur de leurs ambitions ! Dans le Val d'Oise, aucun élu écologiste (échec de Michel Vampouille, à Argenteuil) : l'écologie étouffe dans le manteau étriqué d'un parti, que ce soit Les Verts ou Europe-Écologie-Les-Verts (EELV). À quand les 250 000 manifestants antinucléaires, comme hier, en Allemagne, où, dans la très riche région du Bade-Wurtemberg, le président sera Vert ?
4 - Le FN n'a pas eu besoin d'élus pour gagner du terrain. Le comble est qu'avec deux élus en France et presque autant d'électeurs que l'UMP, c'est lui qui démontre le contenu antidémocratique de notre système électoral. Il prouve, en outre qu'en politique, ce n'est pas le nombre de sièges qui fait la force d'un parti. Dans le Val d'Oise, où il a su polluer le vote de droite, il n'aura aucun élu alors qu'au premier tour, il avait obtenu...
5 - Le PCF bouge encore. Il garde deux présidences de départements. Il bénéficie d'un conservatisme local. Le Front de gauche lui aura été favorable. Le Parti de gauche a du souci à se faire avec ce partenaire, quel que soit le talent de Mélenchon qu'on pourra laisser aller se fracasser sur l'obstacle présidentiel. Dans le Val d'Oise, avec une seule élue PCF, non sortante et donc non encore sortie, la régression continue.
6- Les écologistes croient avoir rencontré des succès. Ils ont, enfin, grapillé quelques sièges ici ou là, comme dans les Yvelines, à Andrésy, où ils font leur entrée. C'est loin d'être à la hauteur de leurs ambitions ! Dans le Val d'Oise, aucun élu écologiste (échec de Michel Vampouille, à Argenteuil) : l'écologie étouffe dans le manteau étriqué d'un parti, que ce soit Les Verts ou Europe-Écologie-Les-Verts (EELV). À quand les 250 000 manifestants antinucléaires, comme hier, en Allemagne, où, dans la très riche région du Bade-Wurtemberg, le président sera Vert ?
Joël Tissier, conseiller général EELV d'Andrésy, un adversaire de l'A104...
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