Les tendresses de la France...
La longue complaisance de plusieurs gouvernements français et de personnalités politiques bien en vue, à l'égard du régime dictatorial et corrompu de Ben Ali, apparait, enfin, comme choquante et révélatrice de l'ambiguïté de bien des discours "démocratiques".
On va, à présent, sans doute, souligner les désordres que cet effondrement du système policier va engendrer, alors que les criminels et les brutes, aux ordres d'une famille ayant confisqué les richesses du pays, vont se retrouver, seuls et bien armés, ayant à se sortir d'une situation qui les aura surpris et désarçonnés.
Mohamed Bouazizi, l'enfant de Sidi Bouzid, ne sera pas mort, à 26 ans, pour rien, après son immolation par le feu, le 17 décembre dernier. Une opportunité démocratique s'ouvre, qui ne doit pas être déçue. La portée de l'événement s'étend bien au-delà du Maghreb ! C'est bien là sa force et sa faiblesse. Sa force, car elle redonne espoir à des peuples entiers et pas seulement en Afrique du Nord. Sa faiblesse, parce que les dictateurs des pays voisins, de Moubarak à Kadhafi, et d'autres chefs d'États soumis à l'occident, auront du mal à laisser se développer un processus politique pouvant faire tache d'huile...
Des pressions vont s'exercer très vite sur les responsables tunisiens occupés à redonner un visage humain à leur pays. Bien entendu, le spectre de l'islamisme sera brandi. Il fut pourtant absent de la révolte qui a renversé Ben Ali mais, du point de vue des États occidentaux, on doit dresser des barrières autoritaires, voire militaires devant la menace que constituerait, partout, dans les pays arabes, Al-Qaïda et "les Barbus"...
Nous, nous ne boudons pas notre plaisir. Double. D'une part, les Tunisiens qui comptent des hautes compétences s'engagent dans un renouveau : puissent-ils réussir à élargir un espace démocratique et de liberté authentique. D'autre part, les Tunisiens nous ont aussi révélé l'indignité et le cynisme des complices objectifs du dictateur en fuite. Nombre de Français, en font partie qui avaient accepté que la Tunisie soit réduite à n'être qu'une simple industrie touristique aux mains d'une mafia.
Comme il arrive, de loin en loin, dans l'histoire des hommes, un événement vient bouleverser un immobilisme menteur et cruel.
C'est ce qui vient de se produire.
On va, à présent, sans doute, souligner les désordres que cet effondrement du système policier va engendrer, alors que les criminels et les brutes, aux ordres d'une famille ayant confisqué les richesses du pays, vont se retrouver, seuls et bien armés, ayant à se sortir d'une situation qui les aura surpris et désarçonnés.
Mohamed Bouazizi, l'enfant de Sidi Bouzid, ne sera pas mort, à 26 ans, pour rien, après son immolation par le feu, le 17 décembre dernier. Une opportunité démocratique s'ouvre, qui ne doit pas être déçue. La portée de l'événement s'étend bien au-delà du Maghreb ! C'est bien là sa force et sa faiblesse. Sa force, car elle redonne espoir à des peuples entiers et pas seulement en Afrique du Nord. Sa faiblesse, parce que les dictateurs des pays voisins, de Moubarak à Kadhafi, et d'autres chefs d'États soumis à l'occident, auront du mal à laisser se développer un processus politique pouvant faire tache d'huile...
Des pressions vont s'exercer très vite sur les responsables tunisiens occupés à redonner un visage humain à leur pays. Bien entendu, le spectre de l'islamisme sera brandi. Il fut pourtant absent de la révolte qui a renversé Ben Ali mais, du point de vue des États occidentaux, on doit dresser des barrières autoritaires, voire militaires devant la menace que constituerait, partout, dans les pays arabes, Al-Qaïda et "les Barbus"...
Nous, nous ne boudons pas notre plaisir. Double. D'une part, les Tunisiens qui comptent des hautes compétences s'engagent dans un renouveau : puissent-ils réussir à élargir un espace démocratique et de liberté authentique. D'autre part, les Tunisiens nous ont aussi révélé l'indignité et le cynisme des complices objectifs du dictateur en fuite. Nombre de Français, en font partie qui avaient accepté que la Tunisie soit réduite à n'être qu'une simple industrie touristique aux mains d'une mafia.
Comme il arrive, de loin en loin, dans l'histoire des hommes, un événement vient bouleverser un immobilisme menteur et cruel.
C'est ce qui vient de se produire.
La Tunisie... J'aime.
Jean-Pierre Dacheux et Jean-Claude Vitran
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