jeudi 3 avril 2008

Avez-vous bien dit « réformes » ?




Résistances et changements
.
Nous n’avions pas choisi pour rien ce titre de notre blog !
Pour un peu on nous accuserait de résister aux changements.
Pensez : nous résistons aux réformes.
Non, nous ne résistons pas aux vraies réformes, mais nous résistons à l’abus de mots.
Car la confusion à propos du mot réformes est à son comble !

Il est temps de dénoncer ce mensonge politique qui nomme réformes ce qui ne l’est pas.
Il n’est de réformes que celles qui conduisent à un mieux être.
Les réformes qui sacrifient les intérêts des plus modestes ne sont pas des réformes.
La réforme qui déforme est une contre-réforme.
La Réforme, de la Renaissance à nos jours, fut une contestation des pouvoirs centralisés.
La réforme est partage, jamais une rupture avec le meilleur du passé.

Réforme et changements peuvent-ils signifier retour aux privilèges.
Un retour aux privilèges qui serait donc un retour en arrière !
Cessons de faire dire au mot réforme l’inverse de ce qu’il signifie !
Certes, tout ne peut rester à jamais acquis.
Mais réformer, c’est toujours modifier dans le sens d’un mieux collectif.
Et pas « envoyer à la réforme » comme on envoie le vieil animal à l’abattoir…

À ne jamais dire ce qu’on réforme, on trompe, sciemment, l’opinion.
Comment sortir de ce jeu de dupes et penser la réforme véritable ?
Réformer, c’est vivre au rythme de l’évolution du monde et y adapter notre action.
Sûrement pas remettre le sort de 6 à 9 milliards d’hommes à des minorités.
C’est prendre enfin en compte ce que nous avons vécu, depuis plusieurs siècles.
Réformer, c’est se former soi-même, en se transformant en citoyen responsable.

Jean-Pierre Dacheux

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