Ouvrons, avec elles, les yeux sur la réalité!
On amuse fort mal la galerie : il n'y a pas besoin d'une loi nouvelle pour rendre impossible, en toutes circonstances, le port de la burqa en France. Quiconque, adulte, se déplace dans l'espace public a intérêt à être porteurs d'une pièce d'identité. Avec photo!
N'importe quel fonctionnaire en charge de la sécurité publique peut être amené à exiger la présentation d'un permis de conduire, d'un titre de séjour, d'un passeport. Il lui faut alors comparer une image et un visage nu. Rendre impossible ce contrôle est un délit.
N'importe quel fonctionnaire en charge de la sécurité publique peut être amené à exiger la présentation d'un permis de conduire, d'un titre de séjour, d'un passeport. Il lui faut alors comparer une image et un visage nu. Rendre impossible ce contrôle est un délit.
La burqa qu'on jetée sur la petite sirène, à Copenhague cache bien plus de sujets d'inquiétude!
Dans ce débat, lancé par des doctrinaires et repris par des manipulateurs de l'opinion, il y a plusieurs dangers. On va crisper des fanatismes ou lieu de travailler à les dissoudre! On va donner à croire, une fois de plus, que tout se règle par la loi! On va faire suspecter tous les musulmans d'antiféminisme. On va contribuer à réduire la laïcité à des interdictions. On va redonner à l'extrême-droite française un champ d'expression. On va jouer avec le feu électoral et essayer d'aboutir à un durcissement brutal de l'opinion.
On va introduire dans la machine à passionner les foules, après le mot "minaret", le mot "burqa", (alors qu'il y a plusieurs voiles islamiques qui ne grillagent pas toutes les têtes!). On va, enfin, donner à penser qu'existe, dans notre pays, un risque d'afghanisation des comportements des hommes musulmans, ce qui, bien sûr, n'est présent que dans l'esprit des nationalistes franchouillards les plus excités.
On va introduire dans la machine à passionner les foules, après le mot "minaret", le mot "burqa", (alors qu'il y a plusieurs voiles islamiques qui ne grillagent pas toutes les têtes!). On va, enfin, donner à penser qu'existe, dans notre pays, un risque d'afghanisation des comportements des hommes musulmans, ce qui, bien sûr, n'est présent que dans l'esprit des nationalistes franchouillards les plus excités.
Plus dangereux que le port de la burqa par quelques centaines de pauvres femmes qu'il faut écouter au lieu de les fustiger, il y a une opération politicienne et un refus net de considérer les raisons pour lesquelles certaines familles recourent à cette vêture d'enfermement social, dans un pays où, jusqu'ici, largeur de vues et ouverture d'esprit étaient porteurs des libertés publiques! Prenons garde : sous la burqa, ce n'est pas une femme musulmane qui se cache; c'est un agitateur professionnel qui veut bouleverser l'équilibre social à son profit.
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