Alerte Environnement, le site écolo de l'UMP, soutient Claude Allègre et son dernier livre L'Imposture climatique (http://alerte-environnement.fr/?p=2582). Il s'en prend aussi à Stéphane Foucart, journaliste scientifique du quotidien Le Monde qui a osé défendre le GIEC (http://alerte-environnement.fr/?p=254).
Et de citer l'interview de l'ex-ministre socialiste, désormais proche de la majorité présidentielle, dans l'hebdomadaire ultra gauchiste Valeurs actuelles, (http://www.valeursactuelles.com/actualit%C3%A9s/france/charge-de-claude-all%C3%A8gre-contre-climatiquement-correct.html).
Attaquant les écologistes, Claude Allègre estime que “leur grande imposture, c’est d’avoir fait croire que la priorité numéro un était la lutte contre le réchauffement climatique.” Et selon lui, les conséquences sont dramatiques : “en entraînant les politiques dans cette croyance du réchauffement climatique, on a négligé les vraies priorité : l’eau, la faim dans le monde. Toutes les dix secondes, un enfant meurt de faim dans le monde. Chaque jour, dix mille personnes meurent par manque d’eau potable. C’est terrible.”
Quand la malhonnêteté intellectuelle, de la part d'un scientifique, s'ajoute à la connivence politique, cela donne un livre qu'il faut examiner de près et combattre. N'en déplaise aux journalistes complaisants de Valeurs actuelles, L'Imposture climatique est un ouvrage truffé d'erreurs que Stéphane Foucart relève, impitoyablement, dans Le Monde du 27 février 2010. (http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/27/le-cent-fautes-de-claude-allegre_1312167_3244.html).
Pour nous qui ne sommes pas des savants ni même des scientifiques, mais pas tout à fait des naïfs en politique, nous voyons bien la manœuvre : il s'agit de tuer dans l'œuf l'accusation du GIEC selon laquelle l'activité humaine est la principale responsable du réchauffement climatique. Il s'agit d'effacer les doutes qui pèsent sur la responsabilité du système économique capitaliste sur les risques encourus par l'espèce humaine. Il s'agit de raviver les espoirs en la croissance mise à mal par la dénonciation du productivisme. Il s'agit, en bref, de... continuer comme avant, ce qui, en effet, se produit depuis l'échec de Copenhague.
Si la chasse au GIEC est ouverte (http://www.rue89.com/planete89/2010/01/29/rechauffement-climatique-la-chasse-au-giec-est-ouverte-136098), c'est parce qu'on s'est jeté sur des erreurs méthodologiques de certains membres du GIEC pour décridibiliser l'institution. Selon l'Onu, les quelques bourdes imputables au GIEC ne démentent en rien la véracité de cette conclusion : il est à 90% certain que le réchauffement climatique, observé au cours des cinquante dernières années, est imputable à l'activité humaine.
Là où le comble de la duplicité est atteint, c'est quand on pleure sur les morts liées au monde d'eau et de nourriture, comme si ces drames n'avaient rien à voir avec l'activité humaine et les inégalités violentes qu'elle engendre. À supposer que le GIEC se soit trompé, voire même que le réchauffement climatique ne soit pas dû seulement, ou principalement, à l'activité humaine (ce qui pour la majorité des scientifiques ne continue pas moins à refuser d'admettre), rien ne saurait annuler la constatation que nous consommons plus que nous ne pouvons désormais produire. Il n'est pas davantage possible de continuer à penser l'économie comme fondée sur une croissance sans fin !
Le GIEC, du reste, continue, imperturbablement ses travaux : il définit les grandes lignes du Cinquième Rapport d’Evaluation (AR5), qui paraîtra en 2014. Il est aussi en train d’élaborer deux Rapports spéciaux. Un Rapport Spécial sur “ Les Sources d’énergie renouvelables et les mesures d’atténuation du changement climatique” devrait être prêt en 2010. Le Rapport Spécial “ Gérer les risques d’événements extrêmes et des catastrophes pour améliorer l’adaptation au changement climatique” est aussi en préparation et va sortir en 2011. (http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.htm).
" Sans l'effet de serre, la température moyenne à la surface du globe serait de -18°C. Les activités humaines seraient, du fait de la libération dans l'air de gaz à effet de serre, à l'origine d'une augmentation du phénomène. L'augmentation incontrôlée de l'effet de serre pourrait provoquer selon les pires prévisions (violents incendies de forêts dus aux sécheresses et réchauffement progressif des océans entraînant la fonte puis la remontée à la surface du méthane stocké au fond des mers) une augmentation de la température du globe jusqu'à 10°C en moyenne d'ici à 2150 si rien n'est fait pour diminuer les rejets humains de gaz à effet de serre".
(http://www.dictionnaire-environnement.com/effet_de_serre_ID282.html).
Et mieux vaut en rire...
Attaquant les écologistes, Claude Allègre estime que “leur grande imposture, c’est d’avoir fait croire que la priorité numéro un était la lutte contre le réchauffement climatique.” Et selon lui, les conséquences sont dramatiques : “en entraînant les politiques dans cette croyance du réchauffement climatique, on a négligé les vraies priorité : l’eau, la faim dans le monde. Toutes les dix secondes, un enfant meurt de faim dans le monde. Chaque jour, dix mille personnes meurent par manque d’eau potable. C’est terrible.”
Quand la malhonnêteté intellectuelle, de la part d'un scientifique, s'ajoute à la connivence politique, cela donne un livre qu'il faut examiner de près et combattre. N'en déplaise aux journalistes complaisants de Valeurs actuelles, L'Imposture climatique est un ouvrage truffé d'erreurs que Stéphane Foucart relève, impitoyablement, dans Le Monde du 27 février 2010. (http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/27/le-cent-fautes-de-claude-allegre_1312167_3244.html).
Pour nous qui ne sommes pas des savants ni même des scientifiques, mais pas tout à fait des naïfs en politique, nous voyons bien la manœuvre : il s'agit de tuer dans l'œuf l'accusation du GIEC selon laquelle l'activité humaine est la principale responsable du réchauffement climatique. Il s'agit d'effacer les doutes qui pèsent sur la responsabilité du système économique capitaliste sur les risques encourus par l'espèce humaine. Il s'agit de raviver les espoirs en la croissance mise à mal par la dénonciation du productivisme. Il s'agit, en bref, de... continuer comme avant, ce qui, en effet, se produit depuis l'échec de Copenhague.
Si la chasse au GIEC est ouverte (http://www.rue89.com/planete89/2010/01/29/rechauffement-climatique-la-chasse-au-giec-est-ouverte-136098), c'est parce qu'on s'est jeté sur des erreurs méthodologiques de certains membres du GIEC pour décridibiliser l'institution. Selon l'Onu, les quelques bourdes imputables au GIEC ne démentent en rien la véracité de cette conclusion : il est à 90% certain que le réchauffement climatique, observé au cours des cinquante dernières années, est imputable à l'activité humaine.
Là où le comble de la duplicité est atteint, c'est quand on pleure sur les morts liées au monde d'eau et de nourriture, comme si ces drames n'avaient rien à voir avec l'activité humaine et les inégalités violentes qu'elle engendre. À supposer que le GIEC se soit trompé, voire même que le réchauffement climatique ne soit pas dû seulement, ou principalement, à l'activité humaine (ce qui pour la majorité des scientifiques ne continue pas moins à refuser d'admettre), rien ne saurait annuler la constatation que nous consommons plus que nous ne pouvons désormais produire. Il n'est pas davantage possible de continuer à penser l'économie comme fondée sur une croissance sans fin !
Le GIEC, du reste, continue, imperturbablement ses travaux : il définit les grandes lignes du Cinquième Rapport d’Evaluation (AR5), qui paraîtra en 2014. Il est aussi en train d’élaborer deux Rapports spéciaux. Un Rapport Spécial sur “ Les Sources d’énergie renouvelables et les mesures d’atténuation du changement climatique” devrait être prêt en 2010. Le Rapport Spécial “ Gérer les risques d’événements extrêmes et des catastrophes pour améliorer l’adaptation au changement climatique” est aussi en préparation et va sortir en 2011. (http://www.ipcc.ch/home_languages_main_french.htm).
En conclusion, ou bien il est irresponsable de laisser écrire ce qui suit, ou bien il est irresponsable de laisser dénigrer l'activité de ceux qui s'efforcent, avec les risques d'erreur liés à toute recherche humaine, de nous éclairer sur ce qui menace l'humanité tout entière et pas seulement notre société occidentale ! On trouve, en effet, sous la responsabilité de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) cette définition du dictionnaire environnement et développement durable, l'effet de serre :
" Sans l'effet de serre, la température moyenne à la surface du globe serait de -18°C. Les activités humaines seraient, du fait de la libération dans l'air de gaz à effet de serre, à l'origine d'une augmentation du phénomène. L'augmentation incontrôlée de l'effet de serre pourrait provoquer selon les pires prévisions (violents incendies de forêts dus aux sécheresses et réchauffement progressif des océans entraînant la fonte puis la remontée à la surface du méthane stocké au fond des mers) une augmentation de la température du globe jusqu'à 10°C en moyenne d'ici à 2150 si rien n'est fait pour diminuer les rejets humains de gaz à effet de serre".
(http://www.dictionnaire-environnement.com/effet_de_serre_ID282.html).
Et mieux vaut en rire...
Jean-Pierre Dacheux et Jean-Claude Vitran
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