mardi 28 octobre 2008

Le fric, le fric, le fric...


2 200 000 000 000

C'est, en euros, le montant des pertes mondiales imputées au crash financier, selon la Banque d'Angleterre.

Un chiffre qui fait peur et qui risque d’augmenter encore dans les prochains mois, tant la crise du système est importante.

On aurait pu en faire des choses avec tout cet argent.

On aurait pu …
On aurait pu …
On aurait pu ...


La liste serait vraiment très longue ; entre tous ces malades dans la souffrance et qu’on aurait pu guérir avec ce fric, tous ces pauvres qui passent leur temps à chercher la vie dans les poubelles, et leurs enfants qui continuent de mourir faute de manger et boire, toutes ces personnes âgées qui ont donné leur sueur au renouveau de la République et qui ne peuvent plus vivre normalement, "et qu’on attend qu’elles crèvent", comme aurait dit Brel, et puis tout ce pouvoir d'achat qui s'est envolé, et puis non..., décidément, la liste est trop longue des méfaits du capitalisme qui a rayé de son vocabulaire les mots solidarité et partage.

En fait, je ne suis pas juste, ils font un geste : le Sénat a adopté un amendement du gouvernement stipulant que "tous les salariés" bénéficient de stock-options quand il y en a dans l'entreprise. Les braves gens! Maintenant que les actions ont perdu la moitié de leur valeur, on pourra toujours être « récompensé »... en monnaie de singe.

Jean-Claude Vitran

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