Ce billet ne va pas me faire que des amis.
Mais pourquoi devrais-je me censurer ?
Pour commencer, je ne partage, en aucun cas, le radicalisme borné de Mélenchon et de ses sectateurs et je ne veux pas que mon propos apporte de l'eau à leur moulin.
Pourtant, il me semble certain que l'on qualifie trop rapidement « d'antisémites » les manifestations et les actions musclées qui ont été perpétrées contre des Israéliens au Pays-Bas, entre autre.
La réaction ci-dessous du comité spécial de l'ONU semble aller dans le même sens - Source Ouest France :
« Destructions d’infrastructures civiles, famine, utilisation de l’intelligence artificielle… Un comité spécial de l’Onu, chargé d’enquêter sur les pratiques israéliennes, estime ce jeudi 14 novembre que les méthodes de guerre employées par Israël dans la bande de Gaza ont les « caractéristiques d’un génocide », créant un « mélange mortel de crises ».
Il est indéniable qu'il existe un fond d'antisémitisme dans la société française, et au delà européenne, mais la guerre asymétrique menée par les dirigeants israéliens actuels qui touche durement les populations civiles ne peut laisser personne insensible et amène à des contestations et des débordements qui risquent de s'intensifier et que l'on qualifie un peu trop hâtivement d'antisémites.
Les événements terroristes du 7 octobre 2023 sont inqualifiables de barbarie, mais le droit de se défendre ne doit pas déboucher sur une vengeance aveugle et sanguinaire qui n'est pas acceptable par une fraction de nos contemporains.
Il est de toute manière anormal d'être qualifié d'antisémite dès l'instant où l'on critique la politique de l'Etat d'Israël qui, au passage, depuis sa création est en conflit avec ses voisins et ne respecte aucune des décisions de l'ONU.
Dans le respect de la bienséance et des usages, le droit à la critique est un droit fondamental.
Jean-Claude Vitran
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