Souvent,
nous entendons dire que l'on a les hommes politiques que l'on mérite
!
On
pourrait aussi ajouter à cette affirmation qu'on a aussi les médias
que l'on mérite, tant la proximité, la connivence, est importante
entre la classe politique et les journalistes.
Enfin
ne tombons pas dans l'idiote sentence "tous pourris",
car même si le genre "intègre" diminue dangereusement, il se trouve
encore des femmes et des hommes politiques de valeur et aussi
quelques journalistes d’investigation qui font un bon travail.
Néanmoins,
cette République nous gratifie d'une belle brochette de politicards,
dont les préoccupations principales sont de cacher la réalité de
leurs personnalités, de surfer sur le mensonge, et de penser, avant
tout, à leurs intérêts personnels.
Notre
société est celle du paraître plutôt que de l'être, et la forme
prend le dessus sur le fond.
Serge
Gainsbourg avait l'habitude de dire que " Les salauds vivent du travail, de la maladie et de la misère des
imbéciles et se servent d’eux pour neutraliser ceux qui s’en
rendent compte ".
Il
avait parfaitement raison, et ces travers ne font que croître depuis
sa disparition, mais, même si la manipulation atteint des sommets,
il semble, pourtant, qu'une fraction de plus en plus importante des
citoyens prend conscience du fait que la classe politique ne tient
pas compte de ses opinions, pire qu'elle s'en moque et les considère
comme des incultes.
Il
reste un point, celui de prendre pour évident que l'ensemble de la
population partage les valeurs démocratiques. C'est loin d'être sûr
et dire que la majorité du peuple veut de la démocratie ne va pas
de soi. Cela reste un combat de tous les jours à mener !
C'est
vrai que la servitude, qu'Etienne de La Boétie a défini comme
volontaire il y a près de 500 ans, est dans l'esprit humain ; une
importante partie de la population se met au service des puissants
par cupidité et désir d'honneurs mais aussi par goût de la
soumission, de l’idéologie ou des superstitions ...
Pourtant,
avant l'élection présidentielle de 2017, la période que traverse
notre pays est périlleuse, c'est celle de l’instrumentalisation
pour cacher les bilans calamiteux, pour ne pas traiter du vrai
problème de la "question sociale".
Pour
satisfaire leur ambition personnelle démesurée, pour
servir le capitalisme et mener à bien leurs projets de braquage
financier et idéologique sur notre pays, ces hommes, toutes
couleurs politiques confondues, sont prêts à tout promettre, même
à mettre le pays à feu et à sang en risquant la mort de la
République.
Parce
que leur seul idéal est leur intérêt personnel, pas celui de la
France et des Français.
Tout
est possible quand, dans la lamentable gestion de l'" affaire du
burkini" le premier ministre en
vient à ne pas tenir compte de la décision du Conseil d’État, se
mettant en quelque sorte hors la loi de la République.
Le
véritable trouble à l'ordre public, ce sont eux … les gouvernants
actuels !
JCVitran
- 30.08.16
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