mercredi 28 février 2024

l'humanité est dans une impasse.


A part pratiquer la démagogie, pourquoi E. Macron s'engage t'il auprès des agriculteurs à promettre des prix planchers ?

Cette promesse est contraire au modèle économique qui régit tous les échanges mondiaux. 

Depuis la fin du siècle dernier, le modèle économique des gouvernements français et des autres pays, aussi bien démocratiques qu'autoritaires ou totalitaires, est le capitalisme dans son concept néolibéral. (même la Chine a fait ce choix)

C'est tout pour le marché, rien que pour un marché de concurrence libre et non faussée. 

Dans ce modèle, les Etats n'ont aucune possibilité de fixer les prix sinon à sortir de l’orthodoxie du FMI et des institutions financières mondiales. L'interdépendance internationale est absolue et la marge de manœuvre de chaque pays est proche de zéro.

Nous avons tous en mémoire l'exemple de la Grèce qui a voulu sortir de ce système économique avec les conséquences désastreuses sur sa population qui par pans entiers est tombée dans la misère.

Les partis politiques qui nous font croire qu'ils pourraient modifier cette politique gravée dans le marbre et regagner de la souveraineté sont des manipulateurs et des menteurs qui conduiraient rapidement le pays dans une impasse surtout que celui-ci est déjà d'une santé économique chancelante. (Plus de 3000 milliards de dettes)

Un autre exemple : pourquoi parle t'on de transition écologique, alors que l'on sait très bien que celle-ci est impossible sinon à changer de modèle économique ?

Une VRAIE transition écologique obligerait chacun de nos contemporains à modifier son monde de vie pour aller vers plus de sobriété. 

Un essai a été tenté, il y a quelques temps, avec la mise en place d'une taxe carbone sur les carburants, cela a conduit le pays à la séquence des « gilets jaunes » et à une onéreuse instabilité qui reste toujours latente.

Une vraie transition écologique obligerait à modifier la consommation de chacun d'entre nous.

Demandez donc aux constructeurs automobiles d’arrêter la production de gros SUV et au public de ne plus les acheter !

Demandez donc aux CAC40 d'ignorer la croissance et les résultats à deux chiffres !

Je pourrais multiplier les exemples, mais est-ce utile ?

Le néolibéralisme a besoin de la consommation et le consommateur, dopé à la publicité, aux crédits, aux déviances … a besoin du néolibéralisme.

Surtout, ne pensez pas que je défends ce système économique, pas le moins du monde, car je crois qu'il nous conduit au néant. 

Mais, en dehors de toute idéologie, j'essaie, inlassablement, d'imaginer une sortie à cette perversité, car c'est bien de cela qu'il s'agit, mais, à part les contes de fées ou les baguettes magiques, je ne vois pas d'issue.

Comme le savant Frankenstein, l'humanité a façonné un monstre, le consumérisme, dont personne n'a plus la maitrise.

Jean-Claude Vitran

 

lundi 26 février 2024

REPUBLIQUE MACRONIENNE

 La République de Macron, c'est la République du théâtre !

samedi 17 février 2024

Emotion et colère après l’assassinat d’Alexeï Navalny

 En plus de l'émotion soulevée par l'assassinat de Alexeï Nalvany, car il s'agit bien d'un assassinat, une sourde colère à l'encontre de W. Poutine ( Putin en Russe ) monte en moi.

Je suis contraint de retenir ma rage, car les mots que j'emploierai pour qualifier cet énergumène n'ont pas leur place dans ce blog.

Cet acte odieux nous fait comprendre que le goulag est toujours d'actualité et qu'il n'y a rien à attendre de Poutine et de ses séides.

Il faut vraiment que les démocraties soient vigilantes et réactives car la folie du dictateur russe est sans limite.

Il faut absolument aider l'Ukraine dans son combat contre la Russie sinon nous allons vers un conflit généralisé.

Comme il serait bon d'imaginer que le sens de l'histoire change et que dans un avenir proche, le tyran aille, lui aussi, en villégiature dans le nord de la Sibérie.

Jean-Claude Vitran



Communiqué LDH

La LDH (Ligue des droits de l’Homme) s’associe à l’émotion et la colère qui s’expriment après l’assassinat d’Alexeï Navalny, nouvelle victime du régime poutinien après tant d’autres dont Boris Nemtsov et Anna Politkovskaïa.

La violence terroriste d’Etat qui se manifeste encore une fois est une caractéristique majeure d’un pouvoir qui a écrasé Alep sous les bombes, rasé Grozny comme Marioupol, et sème la mort partout en Ukraine.

Cette violence à répétition et le cynisme traduit par les mots du régime poutinien à chaque nouvel épisode de sa chevauchée mortifère apparaissent de plus en plus comme une composante des désordres du monde actuel, auxquels contribuent aussi les relations multiformes qui se sont établies au fil des années entre les extrêmes droites de tous pays et le régime de Poutine.

La généralisation de toutes sortes de violences mises en œuvre par des Etats, y compris se réclamant de la démocratie, participe de la spirale délétère qui entraine vers toujours davantage de barbarie, de négation des droits humains à travers le monde. Il y a urgence à penser le combat pour la défense de la démocratie comme un combat universel, qui se mène dans toutes les arènes, locales, nationales, internationales. Un combat qui porte celui de toutes les solidarités avec celles et ceux qui se battent pour l’effectivité des droits universels.

La LDH participera aux initiatives qui vont être appelées dans les prochains jours pour manifester son indignation face à l’assassinat d’Alexeï Navalny. Elle sera aux côtés des opposants au régime poutinien qui sont réfugiés en France.

Ici comme là-bas, la LDH sera avec toutes celles et ceux qui sont solidaires avec les victimes russes du régime, et tout particulièrement avec l’association Mémorial alors que s’ouvre aujourd’hui le procès d’Oleg Orlov.

Paris, le 16 février 2024


dimanche 11 février 2024

ROBERT BADINTER : " C'EST UN HOMME D'ABORD "

 

Lorsque j'ai appris le décès de Robert Badinter, une immense tristesse m'a envahi .

En effet, c'est à cause de lui, ou plutôt grâce à lui, que je suis depuis de nombreuses années militant des Droits de l'Homme. 

Depuis ce jour de 1981 où du haut de la tribune de l'Assemblée Nationale il a lancé son magnifique réquisitoire contre la peine de mort en France et qu'il a réussi à convaincre une majorité de députés qui ont voté l'abolition. 

Pour avoir lu les écrits d'Albert Camus et de Victor Hugo sur le sujet, j'étais déjà partisan de l'abolition, mais son extraordinaire intervention a achevé de me convaincre et j'ai tout de suite senti que nous étions face à un personnage hors du commun.

Robert Badinter n'était pas seulement un Homme, c’était l'humanisme personnifié. 

Il était une vigie, une conscience de la République et sa parole va nous manquer. 

Un amoureux des Lumières, infatigable militant des Droits de l'Homme, c'était le pourfendeur de tous les extrémismes et de tous les négationnistes.

Gardons à l'esprit une phrase qu'il a prononcé et qui résume son immense humanité :

"Tu défends un homme qui a tué ou volé, parce que c’est un homme d’abord"

C'EST UN HOMME D'ABORD

Jean-Claude Vitran

Communiqué LDH

Robert Badinter : nous avons perdu un combattant acharné de la justice

Figure tutélaire majeure de la vie politique et judiciaire, de la devise de la République : « Liberté, égalité, fraternité » et bien sûr de la LDH (Ligue des droits de l’Homme), c’est avec émotion que nous apprenons le décès de Robert Badinter.

Remarquable avocat pénaliste qui s’est toujours battu pied à pied devant les juges, un des rares grands garde des Sceaux de notre époque, président du Conseil constitutionnel, il était aussi membre de la LDH depuis 1972, de son Comité national de 1976 à 1981 et membre honoraire jusqu’à ce jour.

S’il a tout particulièrement marqué l’histoire par son immense combat pour l’abolition de la peine de mort, il était également engagé pour la justice internationale et plus particulièrement en faveur de la création d’une juridiction pénale internationale permanente, mais aussi contre l’antisémitisme, le racisme, l’homophobie et toutes les formes de discriminations.

Pour la constance, la justesse et l’exemplarité de ses engagements, parce qu’il a longtemps participé et enrichi le débat démocratique au sein de l’association, la LDH salue sans aucune réserve la mémoire de Robert Badinter.

Paris, le 9 février 2024


mardi 6 février 2024

BENEFICE DU DOUTE

Pensez-vous qu'une personne relaxée au bénéfice du doute soit blanchie des griefs que l'on a porté contre lui.

En ce qui me concerne, j'ai un doute !

Le dictionnaire Larousse donne la définition suivante, DOUTE : « Manque de certitude, soupçon, méfiance quant à la sincérité de quelqu'un, la véracité d'un fait, la réalisation de quelque chose. »

La définition est claire : il manque des éléments pour condamner mais il reste, tout de même, des zones d'incertitudes qui ne permettent pas de prendre une décision franche et nette. 

M. François Bayrou a été relaxé au bénéfice du doute. 

Comme moi, le parquet doute et voudrait définitivement levé ce doute, il décide donc de faire appel de cette décision qui laisse perplexe.

Jean-Claude Vitran