227
ans après la Nuit du 4 août (1), la révolution n'est pas
accomplie : les privilèges demeurent.
Pas
les mêmes : droit de chasse et droits de dîme ont été
remplacés par la privatisation généralisée.
Aux
privilèges des nobles et du clergé ont succédé les privilèges
des plus riches.
En
1789, la prise de la Bastille avait déclenché une peur qui avait
rendu « sages » les puissants.
Mais,
plus fondamentalement, la conviction commune était, alors, que les
privilèges constituent un non-droit.
22
jours plus tard, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen
allait, du reste, être votée.
Après
plus de deux siècles, l'abolition des privilèges est... abolie et
le droit des riches s'impose partout.
Autrement
dit, les marchés, les banques et les profiteurs sont les privilégiés
de notre temps.
Sans
une nouvelle abolition, nous serons livrés à une injustice
économique structurelle et donc à une violence croissante.
JPDacheux
- 04.08.16
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