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samedi 31 décembre 2016

L'échec du capitalisme.



Même si l'idée s'en répand chez certains économistes, il est irréaliste de penser que certains pays, parmi les plus libéraux, pourraient revenir au protectionnisme et reconsidérer leur vision de la mondialisation. C'est méconnaître le fait que, comme la respiration chez les êtres vivants, la libre circulation des capitaux est une exigence vitale pour le capitalisme.

La seule dimension nationale ne lui permet plus de se rentabiliser et il lui faut absolument conquérir de nouveaux marchés à l'échelle mondiale.

La concurrence farouche entre les continents, entre les nations, entre les entreprises a donné naissance à un capitalisme féroce qui oblige à une course effrénée aux gains de productivité.

Une croissance quasi nulle et les innovations permanentes ne permettent plus d'élever encore les gains de productivité même dopés par les progrès de la robotisation et de l'informatique.

C'est d'ailleurs la cause de la destruction du travail humain et il est illusoire de penser que l'industrie des services palliera ce phénomène. Cette industrie, qui ne crée pas de marchandises, ne crée pas non plus de valeur ou alors très peu.

Une autre piste s'effondre, celle du recours à l'écologie ; laisser croire qu'elle ouvrirait une nouvelle porte au capitalisme est une duperie car l'écologie est définitivement incompatible avec l'économie capitaliste et ce n'est pas le "greenwashing" ou Écoblanchiment, qui est une pratique consistant à tromper le consommateur par des arguments environnementaux le plus souvent fallacieux, qui changera quelque chose.

Croire que le capitalisme pourrait se réformer en s'ouvrant sur un monde plus humain et en se régulant lui-même est une chimère.

Survaloriser et accumuler l'argent alors que nous avons les moyens suffisants pour assurer le bien-être de toute l'humanité est d'une absurdité confondante.

JC Vitran – 31.12.16

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