C'est vrai qu'il n'y a pas mort d'homme puisque l'ex premier Ministre, Michel Barnier, est tout à fait physiquement, du moins, indemne de cette embuscade tendue par une majorité de députés.
Pourtant, on peut légitimement se poser la question : et maintenant le crime est commis, la censure décidée et la table renversée, que se passe t'il ?
Il paraît que les Français étaient à 63% pour le vote d'une motion de censure, il me semble qu'ils ne se rendent pas compte que ce seront eux les premières victimes de ce jeu mortifère de la classe politique tous bords confondus où chacun joue de son égo.
Voici de façon non exhaustive l'état de notre pays :
Une dette abyssale qu'il faudra bien remboursée un jour et qui obère de toutes nos capacités d'action,
une confiance complètement dégradée des instances financières mondiales, qui aura des conséquences importantes sur nos vies à court terme, mais aussi sur l'avenir de nos enfants,
Pas de budget,
Et surtout pas de vision pour sortir de ce « merdier ».
Cette péripétie n'est que le résultat d'une longue politique désastreuse de renoncements économiques et industriels, d'un manque de courage politique de nos gouvernants successifs qui ont toujours garantit leur personne plutôt que l'intérêt du pays, et cerise sur le gâteau, la politique d'un jeune président arrogant, sûr de lui et sans expérience politique qui a ouvert les vannes financières pour éviter de se confronter aux conflits.
C'est désespérant de constater que les leaders de tous les groupes politiques composant l'Assemblée Nationale savent très bien que leur rouerie conduit à une crise majeure dont notre pays aura beaucoup de mal à se remettre, s'il se remet d'ailleurs, mais leurs intérêts personnels passent avant l'intérêt de la France et des Français.
« Pourvu que le Président démissionne pour que je prenne sa place » pour faire la même politique en pire.
Justement, le Président doit ce soir, prendre la parole, attendons de savoir ce qu'il va nous sortir de son chapeau de prestidigitateur.
Jean-Claude Vitran
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