« Ces populations ont des modes de vie
extrêmement différents des nôtres … Les occupants de campements
ne souhaitent pas s'intégrer dans notre pays pour des raisons
culturelles ou parce qu'ils sont entre les mains de réseaux versés
dans la mendicité ou la prostitution … Les Roms ont vocation à
rester en Roumanie, à y retourner ». Ces propos concernant les 20 000 Roms
qui ont choisis de résider dans notre pays, ont été tenus par le
ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
Ils appellent le commentaire suivant :
Ils appellent le commentaire suivant :
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ou bien, la vision du président de la République et de son gouvernement à l'égard de cette population a changé et M. Valls relaie les instructions gouvernementales,
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ou bien, M. Valls, en contradiction avec les objectifs du gouvernement, parle en son nom et comme l'ancienne ministre de l'écologie, Mme Delphine Batho, qui avait critiqué les positions gouvernementales, le Président de la République doit l'engager à quitter le gouvernement.
Dans le premier cas, il serait,
d'ailleurs, opportun que le premier ministre s'exprime sur le sujet
pour clarifier la position du gouvernement.
Car si cette position a changé : il faut le dire et ne pas envoyer M. Valls en franc-tireur pour amadouer les extrémistes dans l'optique des élections à venir. Il faut cesser d'entretenir un hypocrite flou artistique sur le sort que notre pays réserve à cette population constituée de ressortissants de l'Union européenne qui, comme tous les autres Européens, peuvent se déplacer à leur guise et pourront, à partir du 1er janvier 2014, exercer, sans contrainte, la plupart des métiers.
À moins qu'on veuille briser l'Union et en chasser les Roumains et les Bulgares, comme le souhaite le Front national.
Car si cette position a changé : il faut le dire et ne pas envoyer M. Valls en franc-tireur pour amadouer les extrémistes dans l'optique des élections à venir. Il faut cesser d'entretenir un hypocrite flou artistique sur le sort que notre pays réserve à cette population constituée de ressortissants de l'Union européenne qui, comme tous les autres Européens, peuvent se déplacer à leur guise et pourront, à partir du 1er janvier 2014, exercer, sans contrainte, la plupart des métiers.
À moins qu'on veuille briser l'Union et en chasser les Roumains et les Bulgares, comme le souhaite le Front national.
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