Syrie, ira, ira pas ?
Paris,
qui a besoin qu'on parle d'autres choses que des retraites ou du
différend Valls-Taubira trépigne d'impatience, Washington réfléchit
encore, Londres, Berlin et Ottawa, échaudés par l'expérience
irakienne n'iront pas.
Allez
en Syrie, au fait, mais pourquoi faire ?
Simplement,
parce que Bachar en utilisant, peut-être on n'en est pas encore tout
à fait sûr, des armes chimiques contre son peuple, ne respecte plus
les règles du « jeu de la guerre », alors, François, le
père fouettard et Barak, qui lui avait dit de ne pas dépasser la
ligne rouge, voudraient le punir.
Que
plus de 100 000 Syriens soient déjà morts dans cette guerre civile,
que plus de 4 000 000 d'entre les habitants (le quart de la
population) aient fui les zones de combats, qu'une grande partie du
pays soit en ruine ne dérangeaient pas vraiment, jusqu'alors, les
dirigeants occidentaux.
Cela
leur permettait de parler et de gesticuler et de ne jamais se mettre
d'accord faute d'un consensus au Conseil de sécurité de l'ONU. On
entendait bien quelques messages pleurnichards sur ces pauvres civils
victimes des exactions des militaires ou des rebelles, mais on
commence malheureusement à être habitué à ces litanies
permanentes avec tous les attentats perpétrés dans les pays où
l'on a voulu imprimer notre grandeur démocratique.
Maintenant,
on voudrait bien châtier le « tricheur » mais on a
peut-être parlé un peu trop vite car le morceau est gros ! Le
moyen-orient est une poudrière. Il suffirait de peu pour générer
une explosion aux conséquences incalculables. (Voir carte).
Allez,
Messieurs, le courage est quelquefois de savoir renoncer.
Jean-Claude Vitran et Jean-Pierre Dacheux
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