Le 7 juillet, nous avons
observé la répartition du patrimoine à l'échelle mondiale,
aujourd'hui, observons ce qui se passe en France.
La richesse cumulée des
500 plus importantes fortunes françaises est de 330 milliards € -
pour ceux qui ne sont pas familiers avec ces grands chiffres,
cela représente environ 2 165 milliards de nos francs d'avant l'euro - des
sommes qui donnent le vertige surtout lorsqu'on les compare au 33
milliards € que les 2 600 000 smicards (1)
toucheraient par an s'ils ne travaillaient pas souvent à temps
partiel (2).
330 milliards pour 500
familles riches contre 33 milliards pour 2 600 000 familles de
smicards .
La richesse cumulée des
500 riches n'a jamais été aussi élevée, elle a quadruplé en 10
ans et représente 16% du PIB de la nation, mais surtout 10 % du
patrimoine financier des 66 millions de Français « soit un
dixième de la richesse entre les mains d'un cent millième de la
population française. »
La fortune des dix
premiers du classement s'est accrue de 30 milliards en 12 mois. À
eux seuls ils représentent 135 milliards € soit 40 % du total et
quatre d'entre elles figurent parmi les dix plus grosses fortunes
d'Europe.
Des chiffres édifiants !
Le Président de la
République a raison de dire comme il l'a annoncé le 14 juillet à
l'observation de ces chiffres que nous sortions de la crise. Nous
n'avons tout simplement pas les mêmes référentiels d'appréciation.
Depuis la Constitution de
1793, et la Constitution de 1958 le confirme dans son préambule, la
devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité »,
et son principe est : le gouvernement du peuple, par le peuple et
pour le peuple.
Partant de ce postulat
gravé dans le marbre, l'égalité serait donc une des valeurs phare
de notre République. Pourtant, les chiffres mentionnés au début du
texte infirment cet axiome.
Sans égalité, il n'y a
pas de démocratie.
Ce favoritisme de la classe fortunée était le crédo de l'ancien président de la République, mais nous avons, justement, changé de président pour changer de politique.
Des décisions pour une plus juste répartition des richesses de la Nation sont indispensables.
Il est temps que les dirigeants de notre pays en prennent conscience et mesurent l'étendue des carences démocratiques et des injustices dont la majorité des citoyens est victime.
Des décisions pour une plus juste répartition des richesses de la Nation sont indispensables.
Il est temps que les dirigeants de notre pays en prennent conscience et mesurent l'étendue des carences démocratiques et des injustices dont la majorité des citoyens est victime.
La patience du peuple a
des limites.
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