Morts
pour la patrie proclament tous nos monuments aux morts.
Quelle
tromperie !
La
Grande Guerre, comme on l'appelle, c'est déjà la guerre du fric.
Le
véritable enjeu était de savoir quelle puissance dominerait le
monde et contrôlerait ses richesses. C'est la guerre des classes
dominantes contre les pauvres. Le capitalisme commence à montrer son
vrai visage, celui où l'argent roi pervertit toutes les relations
laissant place à un égoïsme généralisé.
Anatole
France, que l'affaire Dreyfus avait amené à militer à la Ligue des
Droits de l'Homme n'affirme t-il-pas : « on croit
mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels. »
1914,
c'est aussi le moment où l'Europe est prête à basculer dans le
socialisme. Fernand Braudel a écrit : « On a le
droit d'affirmer que l'Occident, en 1914, autant qu'au bord de la
guerre, se trouve au bord du socialisme. Celui-ci est sur le point de
se saisir du pouvoir et de fabriquer une Europe moderne … En
quelques jours, la guerre aura ruiné ces espoirs. »
Cent
ans sont passés, et croyez-vous cela a changé ... que les
idéologies profondes se sont modifiées ?
Comme on le constate malheureusement aujourd'hui en de nombreux points du globe, la guerre se perpétue et se
développe avec son cortège funeste de réfugiés
jetés sur les routes, sans que cela émeuve le moins du monde les
nantis et leurs marionnettes gouvernementales.
Le
socialisme, où ce qu'il en reste, essaie bien des percées timides,
comme en Grèce et au Portugal, mais est brutalement remis au pas
puisqu'il n'a surtout pas sa place dans la société marchande
mondialisée.
Non
rien n'a changé, le monde s'est fossilisé.
Alors,
vous pensez bien que les fusillés pour l'exemple peuvent attendre
une réhabilitation. Celle - ci finira comme les autres promesses
dans le tiroir des mensonges de François Hollande.
Cette
fin d'année 2015, nous commémorerons le 110ème anniversaire
de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. Ce sera
l'occasion, avec de nombreuses associations et organisations, de
manifester notre attachement à la laïcité, quatrième pilier de la
devise de la République - Liberté, Egalité, Fraternité et Laïcité
- le 5 décembre, place de la République à Paris, à partir de 15
heures.
Jean-Claude Vitran et Jean-Pierre Dacheux
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