Le
qualificatif « super » n'est pas utilisé, ici, dans le
sens de supérieur, de celui qui serait au dessus de la mêlée, mais
dans un sens funeste, car l'homme détient un bien triste record :
celui de prédateur d'exception !
Une
récente étude scientifique de l'Université Victoria, au Canada, a
révélé que l'homme tue neuf fois plus que les autres carnivores
terrestres et quatorze fois plus que les autres prédateurs marins.
L'ensemble de ses activités prédatrices - pêche, chasse ou
collecte végétale - selon cette même étude, génère des
changements dans l'évolution trois fois plus rapides que ceux que
réalise la nature.
Notre
hyper-technologie, notre système économique et notre avidité dans
la gestion des ressources privilégient les bénéfices à court
terme et négligent la gestion durable. Le
développement démesuré des activités de l'homme a déjà provoqué
l'extinction de nombreuses espèces animales et végétales.
Par
avidité, par orgueil, par bêtise ou plus stupidement pour faire
croire à sa supériorité, alors que les autres prédateurs s'en
prennent aux plus jeunes ou aux plus faibles, l'homme s'attaque aux
plus robustes et élimine les sujets reproducteurs les plus forts
entraînant ainsi une extinction des espèces.
Il
ne faut plus s'étonner, ensuite, que l'homme use de cette barbarie
« naturelle » en s'attaquant à ses congénères ;
toutes les tueries que l'on connaît, aujourd'hui, le démontrent.
Jean-Claude Vitran et Jean-Pierre Dacheux
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