Trop de philosophes se laissent aller. Ils persiflent. Ils se mêlent de ce qui ne les regardent pas. Ils surveillent la police. Ils n'obéissent pas. Ils font les beaux parleurs. Ils ne reconnaissent pas leurs torts. Ils se croient au-dessus des fonctionnaires payés pour mettre de l'ordre dans une société dangereuse. Ils multiplient les ouvrages politiques au lieu de faire passer les examens Heureusement, nous sommes dans une société de droit et, comme en témoigne cet extrait de presse, la justive veille. Pour un peu, ils s'installeraient dans la rue, dans des tonneaux, pour jouer les pauvres et, tels Diogène face au puissant Alexandre, lanceraient au chef de l'État :"Sarko, ôte toi de mon soleil"!
Heureusement, nous sommes dans une société de droit et, comme en témoigne l'extrait de presse suivant, la Justice veille. Et... nous aussi.
Paru sur le site de France 3 Ile de France.
http://paris-ile-de-france-centre.france3.fr/info/54563972-fr.php
Pour avoir qualifié la police de "milice de Sarko", Yves Baumgarten comparaît pour délit d'outrage.
Yves Baumgarten professeur de philosophie, comparaît aujourd'hui devant la 29e chambre du TGI de Paris pour délit d'outrage. Les faits remontent à mai 2008. Yves Baumgarten était à la terrasse d'un café à Barbés (18e arrondissement de Paris) avec un ami. Il avait amené son ordinateur portable pour lui demander conseil.
Interviennent alors des policiers en civil qui l'accusent d'avoir volé le portable. Le professeur de philosophie s'étonne et leur demande "vous n'avez trouvé que moi dans le quartier?". A ce moment un autre policier intervient et le plaque sol. Yves Baumgarten est menotté et emmené au commissariat dans un fourgon de police. la discussion s'envenime et le professeur traite les policiers de "milice de Sarko". Ces derniers portent plainte pour outrage.
Yves Baumgarten risque jusqu'à 7 500 euros d'amende et six mois de prison.
Mardi dernier, c'est un autre professeur de philo qui s'est retrouvé devant la justice, à Marseille cette fois. Le professeur s'était adressé aux policiers, lors d'une arrestation musclée à la gare Saint-Charles en leur déclarant "Sarkozy, je te vois". Une amende de 100 euros a été requise contre lui."
Jean-Pierre Dacheux et Jean-Claude Vitran.
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