dimanche 15 septembre 2024

VOITURES ELECTRIQUES, CE DONT ON NE VOUS PARLE PAS !


Comme moi, vous êtes soucieux de l'environnement et vous voudriez laisser à vos enfants un cadre de vie sympathique comme vous l'avez connu (dans votre enfance) et vous pensez remplacer votre voiture thermique par une voiture électrique.

Vous faites le tour des modèles et vous choisissez celui qui correspond à vos moyens car une voiture électrique coûte en moyenne 40 % de plus que sa cousine thermique.

Allez, c'est pour la bonne cause !

Au moment de signer la commande, vous vous enquérez de la recharge de la batterie de votre auto.

Le dialogue suivant s'engage : 

  • « vous avez certainement une borne près de chez vous »

  • « Je préférerai la recharger chez moi » 

  • «  Dans ce cas là, il vous faut faire installer une borne de recharge agréée pour la garantie de la batterie »

  • « Ah oui, et cela coute combien ? »

  • « entre 1500 et 2000 € »

Là, vous avalez votre salive, vous lâchez le stylo qui devait signer la commande et vous dites au vendeur que vous allez réfléchir car ce surplus – important – n'était pas prévu dans votre projet.

Bien sûr, vous pouvez allez à la borne de recharge, qui située à 1 kilomètre de chez vous fera du bien à votre embonpoint et à votre chien. 

Zut, elle est déjà occupée, il faudra revenir !

Puis il y a le temps de charge qui est de 1h à plusieurs heures suivant le modèle de la voiture et de la borne.

Puis, il y a l'autonomie qui ne correspond pas souvent à votre type de conduite et aux encombrements de la circulation de votre lieu d'habitation.

Enfin, il y a d'autres inconvénients, mais je ne veux pas vous décourager !

Tout ceci étant dit, je ne comprend pas pourquoi les pouvoirs publics et les constructeurs s'interrogent sur l’effondrement actuel du marché de la voiture électrique.


Jean-Claude Vitran


samedi 7 septembre 2024

CA COMMENCE MAL !

 

Il parait qu'une partie de nos contemporains ne digère pas l'expression que l'on peut qualifier de méprisante du nouveau premier Ministre français.

« J’ai bien des exemples en tête de progrès, petits ou grands, qui ont été accomplis grâce à des idées, de bonnes idées, de bonnes solutions apportées par les gens d’en bas... qu’il faut respecter. »

Personnellement, je suis choqué par cette expression que je juge prétentieuse et méprisante.

Il est malheureux que tous ces hommes politiques n'éprouvent que du mépris pour une partie de notre société. 

Rappelez vous « les sans dents » de Hollande, « les gens qui ne sont rien » de Macron sans parler des odeurs dans les escaliers de Chirac.

Mais pour qui se prennent – ils donc ?

Les « gens d'en bas » n'existent pas M. le premier Ministre. Il n'y a que des femmes et des hommes plus ou moins instruits et cultivés peut-être mais égaux entre eux et vous et qui de plus, ne n'oubliez pas, par leur vote vous ont mis là où vous êtes.


Jean-Claude Vitran

dimanche 1 septembre 2024

HENRI LECLERC NOUS A QUITTE


Communiqué LDH


Henri Leclerc, « Henri » pour les ligueuses et les ligueurs, nous a quittés et la LDH (Ligue des droits de l’Homme) tout entière est en deuil, à la mesure de ce que fut l’homme, l’avocat, le défenseur acharné des droits et des libertés. A la mesure de ce que fut son investissement de citoyen, d’avocat, de militant, notre peine est immense. La LDH saura dans les jours qui viennent rendre l’hommage que méritent ses combats, la pugnacité avec laquelle il les a menés, l’apport intellectuel formidable qui fut le sien, au sein de la direction nationale de la Ligue des droits de l’Homme et à sa présidence. Président d’honneur de notre association, il avait, de façon constante et jusqu’au dernier moment, veillé à contribuer aux réflexions et aux engagements collectifs, à les enrichir de son souffle, obsédé qu’il était de transmettre les valeurs de ses combats. Il en avait évoqué l’essence lors de son discours de clôture à l’occasion des 100 ans de la LDH, en 1998 : « Ils sont toujours là, nos vieux adversaires. Nous les connaissons bien. Ils s’appellent l’arbitraire qui menace les libertés, l’intolérance qui détruit la fraternité, le racisme qui nie l’égalité, l’individualisme qui tue le citoyen. Elle est toujours présente, la misère, cette insulte à la dignité. Et devant nous, dressés, tous les pouvoirs dont on abuse. » Henri nous a quittés. Ses combats demeurent.


Nous adressons nos plus sincères condoléances à son épouse et ses  enfants, ainsi 

qu’à tous ses proches et amis.


Paris, le 31 août 2024