Un peu d’histoire.
Hier comme aujourd’hui, les Afghans font partie de ces pays qui n’ont jamais accepté la tutelle des puissances étrangères, en particulier occidentales.
Il y a bientôt 170 ans, en 1841, les Anglais étaient intervenus pour renverser l’émir Dost dont ils craignaient qu’il fasse allégeance aux Russes. Déjà ! Mais une émeute éclate, le 2 novembre 1841, et un officier, Alexandre Burnes, est assassiné. Craignant un soulèvement général, le commandement ordonne le repli de la garnison britannique, vers Jalahabad. Ainsi contrainte de fuir Kaboul, cette garnison forte de 16500 hommes, va être décimée par les rebelles afghans, car l’hiver s’est installé et, comme aujourd’hui, les Afghans connaissent parfaitement le terrain. D’embuscades en embuscades, c’est le désastre britannique; un seul homme arrivera à Jalahabad.
Atteinte dans son prestige, la Grande Bretagne organise immédiatement une expédition punitive. Elle se contente de détruire le fastueux Bazar de Kaboul et d’imposer un vague traité d’allégeance avant de se retirer.
Depuis lors et jusqu’à maintenant, l’Afghanistan restera fidèle à sa vocation d’État-tampon entre les impérialismes russes et anglo-saxons. Les troupes d’intervention, quelles qu’aient été les intentions affichées au début de leur action, finissent toujours par apparaître pour ce qu’elles sont : étrangères, c’est à dire occupantes. Et l’Afghanistan est un pays que l’on n'occupe pas. Anglais et Russes en savent quelque chose.
Dans une interview publiée par le Sunday Times, le dimanche 5 octobre, le commandant du corps expéditionnaire britannique en Afghanistan, le général Mark Carleton-Smith, juge impossible pour les forces occidentales de gagner la guerre contre les Talibans. L'opinion du général Carleton-Smith rejoint celle de nombre de diplomates et d'officiers de l'OTAN, qui reconnaissent, depuis quelque temps, que les Talibans ne seront pas défaits par les armes et qu'il faut négocier avec eux.
"Les Talibans ne négocieront jamais avec les envahisseurs", lui a rétorqué un porte-parole du mouvement islamiste renversé, fin 2001, par les forces occidentales. "Nous avons dit par le passé, et nous le redisons une fois de plus, que les forces étrangères doivent se retirer sans aucune condition", a déclaré Qari Mohammad.
Que sommes nous allé faire dans cette galère ?
Hier comme aujourd’hui, les Afghans font partie de ces pays qui n’ont jamais accepté la tutelle des puissances étrangères, en particulier occidentales.
Il y a bientôt 170 ans, en 1841, les Anglais étaient intervenus pour renverser l’émir Dost dont ils craignaient qu’il fasse allégeance aux Russes. Déjà ! Mais une émeute éclate, le 2 novembre 1841, et un officier, Alexandre Burnes, est assassiné. Craignant un soulèvement général, le commandement ordonne le repli de la garnison britannique, vers Jalahabad. Ainsi contrainte de fuir Kaboul, cette garnison forte de 16500 hommes, va être décimée par les rebelles afghans, car l’hiver s’est installé et, comme aujourd’hui, les Afghans connaissent parfaitement le terrain. D’embuscades en embuscades, c’est le désastre britannique; un seul homme arrivera à Jalahabad.
Atteinte dans son prestige, la Grande Bretagne organise immédiatement une expédition punitive. Elle se contente de détruire le fastueux Bazar de Kaboul et d’imposer un vague traité d’allégeance avant de se retirer.
Depuis lors et jusqu’à maintenant, l’Afghanistan restera fidèle à sa vocation d’État-tampon entre les impérialismes russes et anglo-saxons. Les troupes d’intervention, quelles qu’aient été les intentions affichées au début de leur action, finissent toujours par apparaître pour ce qu’elles sont : étrangères, c’est à dire occupantes. Et l’Afghanistan est un pays que l’on n'occupe pas. Anglais et Russes en savent quelque chose.
Dans une interview publiée par le Sunday Times, le dimanche 5 octobre, le commandant du corps expéditionnaire britannique en Afghanistan, le général Mark Carleton-Smith, juge impossible pour les forces occidentales de gagner la guerre contre les Talibans. L'opinion du général Carleton-Smith rejoint celle de nombre de diplomates et d'officiers de l'OTAN, qui reconnaissent, depuis quelque temps, que les Talibans ne seront pas défaits par les armes et qu'il faut négocier avec eux.
"Les Talibans ne négocieront jamais avec les envahisseurs", lui a rétorqué un porte-parole du mouvement islamiste renversé, fin 2001, par les forces occidentales. "Nous avons dit par le passé, et nous le redisons une fois de plus, que les forces étrangères doivent se retirer sans aucune condition", a déclaré Qari Mohammad.
Que sommes nous allé faire dans cette galère ?
Jean-Claude Vitran
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