Réunir une COP (Conférences des Parties) à Bakou en Azerbaïdjan est au mieux une ânerie, au pire une imposture car je pense vraiment qu'on nous prend pour des « cons » - pas de souci, grâce à Macron, le mot est passé dans le langage courant.
Tenir un rassemblement sur le dérèglement climatique dans la capitale d'un pays au régime autoritaire et de surcroit « pétromonarchie » considérée comme l'un des principaux producteurs de pétrole mondiaux est une supercherie.
Un accord a été conclu à l'issue des travaux, mais, à part quelques pays ravis de ne pas être trop touché au porte monnaie - USA et Grande Bretagne, entre autre - la grande majorité des participants juge qu'il s'agit d'un mauvais accord.
Les fonctionnaires français, toujours champion de l'hypocrisie, affirment que le résultat n'est pas à la hauteur des enjeux. La ministre française de la Transition écologique, qui n'était pas sur place, évoque un accord « décevant » et « pas à la hauteur des enjeux » ; elle a ajouté : « Sur l’atténuation, aucun texte n’est adopté, ce qui envoie un message très négatif et marque un vrai échec pour cette Cop 29 … Nos espoirs se portent désormais vers la Cop 30 qui sera présidée par le Brésil »
La principale décision est l’obligation, pour les pays riches, de financer au moins 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour soutenir la transition énergétique et l’adaptation au changement climatique des pays en développement. Mais la somme obtenue est loin des 500 milliards demandés par ces pays. « L’engagement de mobiliser un financement accru d’ici 2035 est trop faible, trop tardif et trop ambigu dans sa mise en œuvre » a déclaré le chef des négociateurs africains.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré : « J’avais espéré un résultat plus ambitieux - tant sur le plan financier que sur celui de l’atténuation - pour relever le grand défi auquel nous sommes confrontés ».
En conclusion des ces réunions dispendieuses et inutiles :
Vous pouvez tous continuer à crever tranquille !
Jean-Claude Vitran
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