Rebaptisé
« Mondial », la coupe du monde de football va se tenir
dans quelques jours au Brésil.
Enfin, s'agit-il encore réellement de football ?
Comme
tous les grands raouts mondiaux (jeux olympiques, etc) cette
manifestation sert avant tout d'alibi aux leaders économiques
mondiaux1
pour satisfaire leur soif inextinguible de profit.
Peu
importe que la construction des installations et que l'organisation
désorganisent les finances des pays accueillants2, que des populations entières parmi les plus miséreuses soient
déplacées, reléguées, que pour construire les installations
sportives, les organisateurs fassent appel à une main d'œuvre
émigrée qu'ils exploitent sans scrupule, quand, ils n'oublient pas
simplement de la payer3,
il faut sacrifier à la divinité finance et à ses grands prêtres.
Et
les joueurs, mais s'agit-il encore de joueurs ?
Nous
pouvons nous poser la question lorsque l'on entend, étourdi par
l'importance de la somme, le montant des contrats et des salaires de
ces « gonzes », complices des grandes messes du sacrifice, et qui
ne font que pousser un ballon devant eux habillés en homme sandwich.
Où
sont le Brésilien Socrates dont la devise poing levé était :
« Gagner ou perdre, mais toujours en démocratie. »,
le Chilien Carlos Caselzy qui aida à la chute de Pinochet ou
Rubby Fowler au Royaume-Uni qui prit sur les terrains la défense des
dockers de Liverpool ?
Mais ça, c'était
avant, avant qu'il y ait de l'argent.
1 http://fr.fifa.com/worldcup/organisation/partners/
2 Les
couteux jeux olympiques d'Athènes de 2004 sont en partie
responsables de la crise grèque.
3 Voir
les derniers rebondissement du mondial de 2022 au Qatar.
4 Comment
ils nous ont volé le footbal ? par Fakir Editions - 130
pages, 6 €.
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