« Une jeune avocate et son ami ont été interpellés dans la nuit de mardi à mercredi 14 janvier, pour avoir tenté de mettre le feu à deux véhicules dans une rue de Paris. L'affaire semblait de faible ampleur, malgré la profession légalement «protégée» de la jeune femme. Mais, pendant la garde à vue, les enquêteurs ont découvert que les deux intéressés étaient «surveillés pour leurs liens avec l'ultra-gauche», selon une source policière, et qu'il s'agirait de «deux militants de la cause autonome». Ces deux assertions méritent évidemment d'être établies par l'enquête, tout comme le lien entre les faits reprochés et un projet «terroriste» reste sujet à caution. Jeudi en milieu d'après-midi, les deux intéressés s'étaient refusés à toute déclaration. » /…/
« La jeune avocate connaît, en tout cas, la question sur le bout des doigts, pour l'avoir étudié à l'université de Cergy-Pontoise. En septembre 2002, son mémoire de DEA y était consacré à un thème des plus appropriés: «Les dispositions renforçant la lutte contre le terrorisme issues de la loi sur la sécurité quotidienne du 15 novembre 2001». Avec un chapitre consacré aux «nouvelles règles procédurales en matière de terrorisme». Dans ce dossier d'incendie qui la concerne désormais, la profession d'avocat – juridiquement protégée – impose toutefois aux enquêteurs de prendre des pincettes. Des perquisitions éventuelles ne sont ainsi pas autorisées au cabinet de l'intéressée, sauf par un juge d'instruction et en présence du bâtonnier de Paris. Au cours de l'année écoulée, la jeune femme a travaillé dans deux cabinets parisiens successifs, tous deux connus pour s'occuper notamment de dossiers intéressant les droits de l'Homme.
Extrait de Médiapart.
http://www.mediapart.fr/journal/france/150109/ultra-gauche-l-arsenal-antiterroriste-est-desormais-utilise-contre-une-avocat-0/
« La jeune avocate connaît, en tout cas, la question sur le bout des doigts, pour l'avoir étudié à l'université de Cergy-Pontoise. En septembre 2002, son mémoire de DEA y était consacré à un thème des plus appropriés: «Les dispositions renforçant la lutte contre le terrorisme issues de la loi sur la sécurité quotidienne du 15 novembre 2001». Avec un chapitre consacré aux «nouvelles règles procédurales en matière de terrorisme». Dans ce dossier d'incendie qui la concerne désormais, la profession d'avocat – juridiquement protégée – impose toutefois aux enquêteurs de prendre des pincettes. Des perquisitions éventuelles ne sont ainsi pas autorisées au cabinet de l'intéressée, sauf par un juge d'instruction et en présence du bâtonnier de Paris. Au cours de l'année écoulée, la jeune femme a travaillé dans deux cabinets parisiens successifs, tous deux connus pour s'occuper notamment de dossiers intéressant les droits de l'Homme.
Extrait de Médiapart.
http://www.mediapart.fr/journal/france/150109/ultra-gauche-l-arsenal-antiterroriste-est-desormais-utilise-contre-une-avocat-0/
Célèbres terroristes
Tout est terrorisme désormais!
Le mot "terrorisme" a remplacé le vocable "communisme" !
Le terroriste n’est plus, contrairement aux apparences, celui qui répand la terreur.
Le terroriste est celui qui ne pense pas droit, proteste et conteste, bref, n’est pas soumis.
Le terroriste est celui qui ne s’en tient pas aux élections pour s'opposer au pouvoir.
Au plan national, comme au plan international, le terroriste est devenu l’autre…, l’anti!
Israël n’est pas un État terroriste. Le Hamas, élu par les Palestiniens de Gaza, si!
Un « repenti », en Italie, n’est plus terroriste. Cesare Battisti, si!
Un casseur de caténaires, ou supposé tel, peut être accusé de terrorisme.
Tout opposant à Nicolas Sarkozy, d’ailleurs, est susceptible de devenir terroriste.
Tout adversaire de la politique de l’État sera donc, peu ou prou, considéré comme terroriste.
La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 énonce en son article 2 le droit de résistance à l'oppression parmi les quatre « droits naturels et imprescriptibles de l'homme ».
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793 énonce en son article 35 : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».
Les révolutionnaires, en 1793, avaient justifié le droit du peuple à l’insurrection.Les sans culottes étaient déjà de très dangereux terroristes. L’avenir l’a bien montré !
On pourrait, sans fin, multiplier ces assertions et ces fausses démonstrations…
Il est temps que les démocrates se réveillent.
Il faut bannir du vocabulaire les appellations ambiguës.
Un terroriste n’est pas un clandestin qui lutte pour sa cause.
Un terroriste n’est même pas quelqu’un qui use de la violence !
Un terroriste est un homme qui a pour doctrine de faire triompher sa cause par la terreur que suscitent des attentats mortels et aveugles, en paralysant et en soumettant ainsi l’opinion.
Toutes les dictatures ont désigné et désignent encore comme terroristes les opposants à leur politique.
Pendant la dernière guerre mondiale, les résistants étaient fusillés comme terroristes.
Utiliser ce mot non seulement au hasard mais à mauvais escient est devenu une faute.
Pour en finir avec le terrorisme, il faut le chercher où il est, pas où il n’est pas !
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