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dimanche 22 juin 2025

LA VIOLATION DU DROIT INTERNATIONAL.



Quitte à passer pour un doux rêveur, un bisounours, un idéaliste hors sol, …. je continuerai à soutenir, mordicus, le droit international.

Pourtant, les événements que nous vivons au Proche Orient tendent à porter un coup fatal à l'ordre libéral international. 

« Si vous êtes assez fort, vous pouvez violer toutes les règles, piétiner les normes, transgresser le droit international, sans jamais être inquiété », tel est le message que Bibi et Donald et leurs semblables adressent au monde.

« Vous pouvez pensez ce que vous voulez, je n'en ai rien à foutre ! » Ne soyez pas choqué, c'est le langage de Donald.

Les lamentables événements que nous vivons actuellement et qui remettent en cause le droit international signent la fin du système mis en place après 1945 et ont des conséquences dramatiques pour la stabilité mondiale ; déjà, la Chine, la Russie et quelques autres nations ont des démangeaisons et cherchent à s'affranchir de l'ordre mondial.

Dans une tribune publiée dans le Guardian, un professeur de droit international australien dénonce les dangers que représente l'absence de fondement juridique du « droit de légitime défense » invoqué par Israël pour bombarder l'Iran.

Par ailleurs, j'aimerai savoir comment Donald peut invoquer aussi ce « droit de légitime défense » pour envoyer ses bombardiers furtifs frapper l'Iran ?

« La force précède le droit », c'est la nouvelle loi que veulent appliquer les tyrans nationalistes et autoritaires, de Poutine à Donald, qui veulent dominer la planète.

Il est trop dangereux pour le monde d'accepter une « légitime défense anticipée », cela reviendrait à autoriser à chacun de frapper l'autre quand cela lui convient. Le Canada et le Groenland sont à moi, par exemple !

Cela serait ouvrir la porte au chaos mondial.

Pourtant, et avec la bénédiction de nos chers dirigeants, s'affranchir du droit international n'est pas nouveau :

En ce qui concerne les vicissitudes israéliennes, les gouvernements successifs ont souvent tourné le dos au droit international en ne respectant pas les directives et les résolutions de l'ONU et plus récemment en organisant la destruction et la famine dans la bande de Gaza, ainsi qu'en attaquant des bases militaires syriennes alors que les nouvelles autorités syriennes n’avaient pas attaqué I'État hébreu.

Rappelons nous aussi que lorsque la Cour Pénale Internationale a émis un mandat d'arrêt contre Benjamin Netanyahu, le président des USA d'alors, Joe Biden, a dénoncé une décision scandaleuse et Donald est allé plus loin encore en signant un décret pour autoriser des sanctions contre la CPI pour actions illégitimes contre le USA et leur allié Israël.

Au passage, il ne gouverne plus que par décrets ; à croire que le pouvoir législatif n'existe plus aux USA.

A la sortie du second conflit mondial, un vent de raison a soufflé sur le monde et, même si nous avons connu de nombreux conflits, plusieurs organisations de régulation ont été créées et ont établi des règles pour permettre à l'humanité de maintenir une certaine harmonie : ONU, OMS, OMC, OCDE, UE, ... 

Il est parfaitement légitime de penser que l'on peut mieux faire.

Mais, on ne peut pas laisser la loi de la jungle s'installer et la raison du plus fort diriger le monde. Il y aura toujours des crises et des conflits, mais pour en limiter les impacts, nous avons besoin de règles pour régir le droit international.

Imaginer la circulation automobile sans code de la route : c'est aussi simple que cela !


Jean-Claude Vitran

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VIOLATION OF INTERNATIONAL LAW.


Even if it means being seen as a dreamer, a softy, an out-of-touch idealist, I will continue to support international law, staunchly.

However, the events we are experiencing in the Middle East tend to deal a fatal blow to the international liberal order.

"If you are strong enough, you can break all the rules, trample on norms, transgress international law, and never be worried,"this is the messagethat Bibi and Donald and their ilk address to the world.

"You can think whatever you want, I don't give a damn!"Don't be shocked, that's Donald's language.

The current dismal events, which call into question international law, signal the end of the system established after 1945 and have dramatic consequences for global stability; already, China, Russia, and a few other nations are itching to break free from the world order.

In an op-ed published in the Guardian, an Australian professor of international law denounces the dangers posed by the lack of legal basis for the "right of self-defense" invoked by Israel to bomb Iran.

Furthermore, I would like to know how Donald can also invoke this "right of self-defense" to send his stealth bombers to strike Iran?

"Might precedes right" is the new law that nationalist and authoritarian tyrants, from Putin to Donald Trump, who want to dominate the planet, want to apply.

It is too dangerous for the world to accept "anticipatory self-defense," which would amount to allowing everyone to strike at each other whenever it suits them. Canada and Greenland are mine, for example!

This would open the door to global chaos.

However, and with the blessing of our dear leaders, freeing ourselves from international law is not new:

Regarding Israeli vicissitudes, successive governments have often turned their backs on international law by failing to respect UN directives and resolutions and, more recently, by organizing destruction and famine in the Gaza Strip, as well as by attacking Syrian military bases while the new Syrian authorities had not attacked the Hebrew state.

Let us also remember that when the International Criminal Court issued an arrest warrant for Benjamin Netanyahu, the then US President, Joe Biden, denounced a scandalous decision and Donald went even further by signing an executive order to authorize sanctions against the ICC for illegitimate actions against the US and their ally Israel.

Incidentally, he now only governs by decree; one would think that legislative power no longer exists in the USA.

At the end of the Second World War, a wind of reason blew across the world and, even though we experienced many conflicts, several regulatory organizations were created and established rules to allow humanity to maintain a certain harmony: UN, WHO, WTO, OECD, EU, etc.

It is perfectly legitimate to think that we can do better.

But we cannot allow the law of the jungle to prevail and allow might to rule the world. There will always be crises and conflicts, but to limit their impact, we need rules to govern international law.

Imagine driving without the highway code: it's as simple as that!


Jean-Claude Vitran

lundi 16 juin 2025

IRAN - ISRAEL


Je désire vous faire partager les déclarations d'Emmanuel Macron qui commentait l'attaque de l'Iran par Israël :

« L’Iran a poursuivi son programme ces derniers mois, a continué d’enrichir, et est proche d’un stade critique » qui permet « de produire des engins nucléaires »

Cette « marche vers l’arme nucléaire par l’Iran menace la région, l’Europe et plus généralement la stabilité collective. »

« Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où l’Iran posséderait la bombe atomique, car c’est une menace existentielle. »

« Nous ne partageons pas cette approche et la nécessité d’une opération militaire. Néanmoins, quand on regarde les résultats de ces frappes, elles ont permis de réduire des capacités d’enrichissement » d’uranium, « elles ont permis de réduire des capacités balistiques, et elles ont donc des effets qui vont dans le sens recherché. »

Emmanuel Macron dénonce tout haut toute l'hypocrisie que les occidentaux pensent tout bas et ses propos sont en fin de compte un remerciement, qui ne veut pas dire son nom, à Benjamin Netanyahu pour avoir le courage de tenter d'anéantir les projets de l'Iran de se doter de l'arme nucléaire.

Ils me posent quelques questions.

De quelle légitimité bénéficie B. Netanyahu pour entreprendre cette opération ?

- Certaines nations sont-elles plus sages - intelligentes, raisonnables, etc – pour donner l'autorisation à d'autres nations de détenir l'arme nucléaire ? Les USA de Donald, par exemple.

- Pour distribuer des autorisations, peut-on avoir confiance dans les nations qui possèdent déjà l'arme nucléaire ?  Aujourd'hui, peut-être ( Corée du Nord ? ), demain ????

- Le droit international existe-t'il encore ?  Alors à quoi sert encore l'ONU qui dévoile tous les jours son agonie.

On pourrait multiplier les questions, mais la dernière concernant l'ONU ne vous rappelle t'elle pas le fonctionnement de la Société des Nations - SDN - qui malgré ses efforts n'a pu empêcher la seconde guerre mondiale.

Les causes similaires ne produisent pas toujours les mêmes effets …. mais le moment me semble bien dangereux.


Jean-Claude Vitran

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I would like to share with you the statements of Emmanuel Macron who commented on the attack on Iran by Israel:

"Iran has continued its program in recent months, continued to enrich, and isclose to a critical stage" which allows "to produce nuclear devices»

This"Iran's march towards nuclear weaponsthreatens the region, Europeand more generally collective stability."

"NWe cannot live in a world where Iran has the atomic bomb, because it is an existential threat.

"We do not share this approach and the need for a military operation. However, when we look at the results of these strikes, they have reduced enrichment capabilities.» uranium, «They have made it possible to reduce ballistic capabilities, and they therefore have effects which go in the desired direction.»

These words are ultimately a thank you, which does not want to say his name, to Benjamin Netanyahu for having the courage to try to destroy Iran's plans to acquire nuclear weapons, they raise a few questions for me.

What legitimacy does B. Netanyahu have to undertake this operation?

Are some nations wiser - intelligent, reasonable, etc. - to allow other nations to possess nuclear weapons?Donald's USA, for example.

Can we trust nations that possess nuclear weapons to distribute permits? Today, maybe (North Korea?), tomorrow????

Does international law still exist? So what is the use of the UN which reveals its agony every day?

We could ask many more questions, but doesn't the last one about the UN remind you of the workings of the League of Nations - SDN - which, despite its efforts, was unable to prevent the Second World War?

Similar causes do not produce the same effects... but the moment seems very dangerous to me.


Jean-Claude Vitran

mardi 10 juin 2025

LA DEMOCRATIE A T'ELLE ENCORE UN AVENIR ? - DOES DEMOCRACY STILL HAVE A FUTURE?

 

Selon Winston Churchill, la démocratie est considérée comme le « pire des régimes à l'exception de tous les autres », soulignant ses défauts mais aussi ses avantages. En effet, la démocratie est, en occident, considérée comme le meilleur modèle de gouvernement.

Toutefois, la démocratie est-elle en phase avec les exigences du XXIème siècle et reste t'elle réellement une bonne option ?

En ce qui me concerne, il n'y a aucun doute et la question ne se pose même pas, pourtant plusieurs études dénoncent une insatisfaction alarmante des citoyens des sociétés occidentales et nord-américaines par rapport à la démocratie et un sondage portant sur 27 pays affirme que nombreux sont les citoyens qui sont insatisfaits du fonctionnement de la démocratie. Leur mécontentement porte sur des préoccupations liées à l'économie, aux droits individuels, à l'immigration qu'ils jugent trop importante, et aux élites qui seraient déconnectées de la réalité.

En Europe, les pays du Nord - Suède, Pays Bas, … - sont satisfaits du fonctionnement de la démocratie, il n'en est pas de même des pays du sud - Italie, Espagne, Grèce, ... - où une majorité de la population, confrontée à des difficultés économiques, est insatisfaite.

60 % des sondés estiment que quels que soient les vainqueurs des élections, cela ne change pas grand chose et 54 % affirment que la plupart des politiciens sont corrompus.

L'ensemble de ces récriminations contribuent au succès de nombreux leaders conservateurs et populistes. 

L'origine du mot démocratie vient du Grec « demo » : le peuple et « kratia » : le pouvoir, c'est donc une forme de gouvernement où le peuple s'exprime quant à l'exercice du pouvoir par l’intermédiaire de représentants élus ?

La démocratie athénienne est considéré comme le berceau de ce système politique. 

Repensée et remodelée par les penseurs des Lumières, à partir de la fin du 19èmesiècle, ce système politique s'est imposé aux nations européennes qui, sûr de leur supériorité, ont décidé d'essaimer et de l'imposer à l'ensemble du monde.

Cette domination a fonctionné jusqu'à la fin de la décennie 1970 où la finance et le dogme capitaliste ont pris le contrôle de certaines démocraties et où l’exercice du pouvoir est concentré entre les mains de quelques-uns - l'élite - qui protègent leurs intérêts en favorisant les investisseurs privés et les grandes entreprises au détriment de la volonté du peuple.

Ce capitalisme cannibale a mis en place une mondialisation des échanges conduisant à une désillusion généralisée et à la disparition de nombreuses démocraties. Depuis l'an 2000, 25 démocraties se sont effondrées du fait de dégradations progressives de l'Etat de droit et des excès de l'économie de marché ; selon l'ONG Freedom House 1, depuis 2006, les Etats qui déclinent en matière de liberté publique sont plus importants que ceux qui s'améliorent ; depuis l'attentat des Twin Towers de 2001, la sécurité et la guerre contre le terrorisme ont supplanté la liberté dans les démocraties elles-mêmes.

Et l’élection de Donald à la tête des USA n'est pas là pour arranger les choses ! 

Pour lui, l'Etat de droit n'est plus un bien commun mais un obstacle aux intérêts des USA ; ce qu'il décide est contraire à la Constitution ... il s'en moque, il a été élu, il a donc tous les droits.

Cette situation folle des USA doit sonner comme une alerte, car en Europe, aussi, on constate une montée dangereuse du populisme dans l'ensemble des pays et certains aspects des systèmes démocratiques semblent dépassés pour faire face à ces menaces. 

En France, on entend des propos similaires. Bruno Retailleau n'a t'il pas affirmé : « que l'Etat de droit n'était ni intangible ni sacré » et la condamnation de Marine Lepen a déclenché, de l'extrême droite à l'extrême gauche et aux populistes étrangers, une attaque en règle contre la justice et l'Etat de droit. 

La défiance des citoyens envers leurs représentants atteint un niveau dangereux laissant entrevoir une remise en cause du contrat social. Beaucoup de nos contemporains dénoncent un système qui profiterait toujours aux mêmes, sous entendu aux plus riches.

Les piliers de la démocratie sont le respect de l'Etat de droit 2 et la stricte séparation des pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire, mais aussi la confiance dans les Institutions et le principe du compromis.

La confiance dans les institutions est un enjeu central pour le fonctionnement de la société moderne. Selon le baromètre de la confiance du CEVIPOF 3, en février 2025, seuls 26 % des Français faisaient confiance aux Institutions de la République et désavouaient la classe politique, perçue comme corrompue et intéressée ; près des deux tiers de nos contemporains considèrent que la démocratie ne fonctionne pas correctement et demandent une forme de démocratie directe pour être associés aux grandes décisions.

Le compromis est une clé de voûte de la démocratie car il garantit la coexistence pacifique des différentes opinions ; il favorise la stabilité politique et concilie des positions initialement inconciliables en favorisant le dialogue, la reconnaissance mutuelle et la recherche d’un équilibre fragile mais nécessaire. 

En démocratie, le compromis n’est possible que si tout le monde en accepte le principe, faute de quoi le compromis est impossible.

Le principe démocratique est de gérer la vie commune par les mots, le dialogue, et non par la violence.

Le compromis est essentiel au fonctionnement de la démocratie, c’est ce qui la rend si critiquée et critiquable, principalement par tous les autocrates et les populistes avides de pouvoir personnel qui le considèrent comme un signe de faiblesse. 

Contrairement à nos voisins, la France a la réputation d’être très hostile aux compromis, c'est certainement une question de culture politique car rien dans la Constitution n’empêche le compromis. Effectivement, trop de leaders politiques, égocentriques, refusent d’en jouer le jeu.

La démocratie est en danger car le contexte international indique que l'Occident démocratique est de plus en plus attaqué et contesté par une partie du reste du monde, qui remet en cause ses principes, ses institutions et sa capacité à imposer ses valeurs ?

La contestation de l'universalité des Droits de l'Homme en est un exemple.

De toute façon, nous n'avons pas le choix, si la démocratie ne se réforme pas, elle disparaitra !

Nous l'avons connu dans le passé et nous le constatons encore, la démocratie n'est jamais totalement acquise et peut disparaître de façon tout à fait légale. Un des mécanismes - que nous constatons en France depuis de nombreuses années - qui peut favoriser le passage d'une démocratie à une autocratie est le manque de participation citoyenne lors des élections. Le vide qui se créé peut être exploité par des leaders charismatiques, mais autoritaires, lorsqu’une partie significative de la population se désengage. 

Les crises économiques peuvent aussi précipiter vers l’autocratie des citoyens qui peuvent rechercher des solutions rapides et parfois radicales. 

La stratification de la société et le manque de dialogue entre les différentes classes sociales contribuent également à cette vulnérabilité. Les disparités peuvent créer des tensions qui affaiblissent l’idée de communauté et renforcer des systèmes populistes qui séduisent ceux qui se sentent marginalisés.

Pour conclure, il me semble que l'avenir de notre démocratie dépend de notre capacité :

- à renforcer les institutions démocratiques,

- à respecter la séparation des pouvoirs et l'Etat de droit,

- à respecter la souveraineté du peuple,

- à respecter la diversité et la tolérance,

- à protéger les libertés fondamentales,

- à rétablir un dialogue social ouvert,

- à créer une société plus juste, plus équilibrée et plus harmonieuse.

Nous ne devons pas laisser brader notre démocratie et nos libertés, alors, à nous, d'avoir la volonté et la force de résister 4 à tous les courants contraires.

Jean-Claude Vitran

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According to Winston Churchill, democracy is considered " the worst form of government except for all the others " highlighting its flaws as well as its advantages. Indeed, in the West, democracy is considered the best model of government.

However, is democracy in line with the demands of the 21st century and is it really still a good option ?

As far as I'm concerned, there is no doubt and the question doesn't even arise, yet several studies denounce an alarming dissatisfaction among citizens of Western and North American societies with democracy and a survey of 27 countries affirms that many citizens are dissatisfied with the functioning of democracy. Their discontent relates to concerns related to the economy, individual rights, immigration which they consider too high, and elites who are apparently disconnected from reality.

In Europe, the northern countries - Sweden, the Netherlands, etc. - are satisfied with the functioning of democracy, but this is not the case in the southern countries - Italy, Spain, Greece, etc. - where a majority of the population, faced with economic difficulties, is dissatisfied.

60 % of respondents believe that whoever wins the election does not make much difference, and 54 % say that most politicians are corrupt.

All of these complaints contribute to the success of many conservative and populist leaders.

The origin of the word democracy comes from the Greek " demo " : the people and " kratia " : power, so it is a form of government where the people express themselves regarding the exercise of power through elected representatives?

Athenian democracy is considered the cradle of this political system.

Rethought and remodeled by Enlightenment thinkers, from the end of the 19th century, this political system was imposed on European nations which, sure of their superiority, tried to spread and impose it on the whole world.

This domination continued until the end of the 1970s, when finance and capitalist dogma took control of some democracies and the exercise of power was concentrated in the hands of a few - the elite - who protected their interests by favoring private investors and large corporations to the detriment of the will of the people.

This cannibalistic capitalism has established a globalization of trade leading to awidespread disillusionment and the disappearance of many democracies. Since 2000, 25 democracies have collapsed due to a gradual deterioration of the rule of law and the excesses of the market economy; according to the NGO Freedom House 5Since 2006, more states have declined in terms of civil liberty than those that have improved; since the 2001 attack on the Twin Towers, security and the war on terror have supplanted liberty within democracies themselves.

And the election of Donald Trump as head of the USA is not going to help matters !

For him, the rule of law is no longer a common good but an obstacle to the interests of the USA ; thiswhat he decides is against the Constitution ... he doesn't care, he was elected, so he has every right.

This crazy situation in the USA should sound like a warning, because in Europe, too, we are seeing a dangerous rise in populism in all countries, and some aspects of democratic systems seem outdated to deal with these threats. 

In France, we hear similar comments. Didn't Bruno Retailleau say:"that the rule of law was neither intangible nor sacred" and Marine Le Pen's conviction has triggered a full-scale attack on justice and the rule of law from the far right to the far left and foreign populists.

Citizens' distrust of their representatives has reached a dangerous level, suggesting a challenge to the social contract. Many of our contemporaries denounce a system that always benefits the same people, meaning the wealthiest.

The pillars of democracy are respect for the rule of law 6 and the strict separation of powers, executive, legislative and judicial, but also confidence in the Institutions and the principle of compromise.

Trust in institutions is a central issue for the functioning of modern society. According to the CEVIPOF trust barometer 7, in February 2025, only 26% of French people trusted the Institutions of the Republic and disavowed the political class, perceived as corrupt and self-interested; almost two-thirds of our contemporaries consider that democracy does not function properly and demand a form of direct democracy to be involved in major decisions.

Compromise is a keystone of democracybecause it guarantees the peaceful coexistence of different opinions; it promotes political stability andreconciles initially irreconcilable positions by promoting dialogue, mutual recognition and the search for a fragile but necessary balance.

In a democracy, compromise is only possible if everyone accepts the principle, otherwise compromise is impossible.

The democratic principle is to manage common life through words and dialogue, not through violence.

Compromise is essential to the functioning of democracy, which is what makes it so criticized and open to criticism, mainly by all the autocrats and populists hungry for personal power who consider itas a sign of weakness.

Unlike our neighbors, France has a reputation for being very hostile to compromise. This is certainly a matter of political culture, as nothing in the Constitution prevents compromise. Indeed, too many self-centered political leaders refuse to play the game.

Democracy is in danger because the international context indicates that the democratic West is increasingly attacked and challenged by a part of the rest of the world, which questions its principles, its institutions and its capacity to impose its values ?

The challenge to the universality of human rights is an example.

In any case, we have no choice, if democracy does not reform, it will disappear!

We have seen it in the past and we see it again: democracy is never completely achieved and can disappear in a completely legal manner.One of the mechanisms - thatwe have observed in France for many years - which can promote the transition from a democracy to an autocracy is thelack of participationcitizenduring elections. The vacuum that is created can be exploited by charismatic but authoritarian leaders when a significant portion of the population disengages. 

Economic crises can also push citizens towards autocracy, who may seek quick and sometimes radical solutions.

The stratification of society and the lack ofdialoguebetween different social classesalso contribute to this vulnerability. Disparities can create tensions that weaken the idea of ​​community and reinforce populist systems that appeal to those whofeel marginalized.

In conclusion, it seems to me that the future of our democracy depends on our ability:

- to strengthen democratic institutions,

- to respect the separation of powers and the rule of law,

- to respect the sovereignty of the people,

- to respect diversity and tolerance,

- to protect fundamental freedoms,

- to re-establish an open social dialogue,

- to create a fairer, more balanced and more harmonious society.

We must not allow our democracy and our freedoms to be sold out, so it is up to us to have the will and the strength to resist 8 to all opposing currents.

Jean-Claude Vitran


1    https://freedomhouse.org/

2    Menace sur l'Etat de droit - Patrice Spinosi - Editions Allary

3    Baromètre de la confiance politique | Sciences Po Cevipof

4    Résister - de Salomé Saqué - Editeur PAYOT

5   https://freedomhouse.org/

6.  Threat to the rule of law-Patrice Spinosi-Editions Allary

7   Political Confidence Barometer | Sciences Po Cevipof

8.  Resist  -  by Salomé Saqué  - PAYOT Publisher

dimanche 8 juin 2025

POUTINE = 1.400.000 VICTIMES

 

D'après le Center of Strategic and International Studies, on peut estimer à 1.400.000 morts et blessés parmi les combattants ukrainiens et russes depuis le 24 février 2022.

Vous avez bien lu, il s'agit de 1 millions 400.000 victimes de la guerre déclenchée par poutine.

Même s'il faut prendre ces chiffres avec précaution, car pour ne pas déplaire à son opinion publique l'état major russe ne communique pas de chiffres, il y aurait 1 millions de victimes dont 250.000 morts du côté des Russes et 400.000 victimes dont 100.000 morts du côté des Ukrainiens.

Toute cette boucherie pour la prise de seulement 1% du territoire ukrainien en 3 ans ; les conquêtes territoriales sont infimes et les pertes humaines et matérielles sont gigantesques.

Ces malheureuses victimes, Ukrainiennes et Russes, sont à mettre au compte de poutine seul responsable de l'agression de l'Ukraine.

On a bien compris qu'il se moque totalement de la vie humaine, surtout celle des autres et qu'il compte sur la loi du nombre pour faire plier l'Ukraine. 

Comment fait-il pour se regarder dans son miroir quand il se rase ?

Sommes nous vraiment au vingtième siècle, dans une société qui se targue d'un haut degré de civilisation, alors qu'un malade mental sanguinaire est responsable de l'existence de 1.400.000 personnes ? 

Non, de ce point de vue, les hommes sont restés au niveau de la caverne !

En ce qui concerne la maladie mentale de poutine, beaucoup pensent qu'il n'est pas déviant, mais, la mégalomanie, la paranoïa, l'absence d'empathie, la perversité ne sont elles pas des anormalités psychologiques ?

Cela ne l'empêche pas d'être intelligent ... il en est d'autres du même acabit de l'autre côté de l'atlantique.

Ce qui est regrettable, c'est que au nom de la diplomatie, de la réal politique économique et financière et faute de courage les démocraties se laissent déborder par ces individus qui organisent une mafia pour dominer le monde.

J'ai malheureusement peur qu'ils gagnent la partie.


Jean-Claude Vitran

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According to the Center of Strategic and International Studies, an estimated 1,400,000 Ukrainian and Russian fighters have been killed and wounded since February 24, 2022.

You read that right, it's 1,400,000 victims of the war unleashed by Putin.

Even though these figures should be taken with caution, because in order not to displease the public, the Russian general staff does not release figures, there are said to be 1 million victims, including 250,000 deaths on the Russian side and 400,000 victims, including 100,000 deaths on the Ukrainian side.

All this carnage for the capture of only 1% of Ukrainian territory in 3 years ; the territorial conquests are tiny and the human and material losses are gigantic.

These unfortunate victims, Ukrainians and Russians, are to be blamed on Putin, who is solely responsible for the aggression against Ukraine.

We understand that he completely disregards human life, especially that of others, and that he is counting on the law of numbers to force Ukraine to bend.

How does he look in the mirror when he shaves ?

Are we really in the twentieth century, in a society that prides itself on a high degree of civilization, when a bloodthirsty mental patient is responsible for the existence of 1,400,000 people ?

No, from this point of view, men remained at the level of the cave!

As for Putin's mental illness, many believe he is not deviant, but aren't megalomania, paranoia, lack of empathy, and perversity psychological abnormalities ?

This does not prevent him from being intelligent... there are others of the same ilk on the other side of the Atlantic.

What is regrettable is that in the name of diplomacy, economic and financial realpolitik and due to a lack of courage, democracies are allowing themselves to be overwhelmed by these individuals who are organizing a mafia to dominate the world.

I'm afraid they'll win the game, unfortunately.


Jean-Claude Vitran

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По данным Центра стратегических и международных исследований, с 24 февраля 2022 года погибли и получили ранения около 1 400 000 украинских и российских бойцов.

Вы правильно прочитали, это 1 400 000 жертв войны, развязанной Путиным.

Хотя к этим цифрам следует относиться с осторожностью, поскольку, чтобы не вызывать недовольства общественности, российский Генштаб не публикует данные, по некоторым данным, число жертв составляет 1 миллион, в том числе 250 000 погибших с российской стороны, и 400 000 погибших, в том числе 100 000 погибших с украинской стороны.

Вся эта бойня ради захвата всего лишь 1% территории Украины за 3 года ; территориальные завоевания ничтожны, а людские и материальные потери огромны.

Вину за эти несчастные жертвы, украинцы и россияне, следует возложить на Путина, который несет исключительную ответственность за агрессию против Украины.

Мы понимаем, что он полностью пренебрегает человеческой жизнью, особенно жизнью других, и рассчитывает на закон чисел, чтобы заставить Украину прогнуться.

Как он смотрится в зеркало, когда бреется ?

Неужели мы действительно живем в двадцатом веке, в обществе, которое гордится своей высокой степенью цивилизованности, когда кровожадный психически больной несет ответственность за существование 1 400 000 человек ?

Нет, с этой точки зрения человек остался на уровне пещеры!

Что касается психического заболевания Путина, многие считают, что он не является девиантным, но разве мания величия, паранойя, отсутствие эмпатии и извращенность не являются психологическими отклонениями ?

Это не мешает ему быть умным... по ту сторону Атлантики есть и другие люди такого же склада.

Прискорбно то, что под предлогом дипломатии, экономической и финансовой реальной политики и из-за недостатка смелости демократии позволяют этим людям, организующим мафию с целью господства над миром, подавлять себя.

Боюсь, что, к сожалению, они выиграют игру.


Jean-Claude Vitran

mercredi 4 juin 2025

LES POLITIQUES ET LES CASSEURS - POLITICIANS AND HOOLIGANS.


C'est curieux comme le personnel politique se défausse en dénonçant les conséquences des violences commises en marge des manifestations sans se poser de questions sur les causes.

Un peu comme lorsque l'on prend des analgésiques pour calmer des maux de tête sans chercher la cause du mal.

De plus, pour complaire à l'opinion publique et à l'emballement des médias : faisons vite le projet d'une nouvelle loi pour faire taire l’émotion populaire ! Nouvelle loi que l'on sait impossible à faire voter sans majorité et souvent entachée de non conformité à la Constitution. 

C'est de la com … où, l'art de parler pour ne rien faire.

La casse en marge des manifestations est un sport typiquement français ; alors, imaginer que des casseurs ne profiteraient pas de la fête pour se joindre aux supporters et en découdre avec les policiers étaient du domaine de la manipulation ou de la bêtise.

Ce qui est pire, ce sont les propos (des prétendants à la future élection présidentielle) entendus à l'issue des comparutions immédiates : « les peines de sont pas assez dures, supprimons le sursis, etc ... » 

Allez, augmentons les doses d'analgésiques, mais, surtout, ne nous posons pas de questions sur les causes de ces débordements.

Il serait tout de même intelligent de réfléchir aux motivations des violences urbaines qui ont lieu lors de chaque manifestation d'autant qu'elles sont une spécialité française.

Allons, Mesdames et Messieurs les politiques, arrêtez la démagogie. 

Faites preuve d'un peu d'intelligence et de courage !


Jean-Claude Vitran

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It's curious how politicians shirk their responsibilities by denouncing the consequences of violence committed on the fringes of the demonstrations without asking questions about the causes.

A bit like taking painkillers to calm a headache without looking for the cause of the pain.

Furthermore, to please public opinion and the media's frenzy: let's quickly draft a new law to silence popular emotion! A new law that we know is impossible to pass without a majority and is often tainted by non-compliance with the Constitution.

It’s the com… or the art of talking to do nothing.

Breaking things on the fringes of demonstrations is a typically French sport ; so to imagine that vandals would not take advantage of the celebration to join the supporters and fight with the police was a matter of manipulation or stupidity.

What is worse are the comments (from the candidates for the future presidential election) heard at the end of the immediate appearances: "the sentences are not harsh enough, let's do away with suspended sentences, etc...."

Come on, let's increase the doses of painkillers, but, above all, let's not ask ourselves questions about the causes of these excesses.

It would still be intelligent to reflect on the motivations behind the urban violence that takes place during each demonstration, especially since it is a French specialty.

Come on, ladies and gentlemen of politics, stop the demagogy.

Show some intelligence and courage!


Jean-Claude Vitran