J'ai, hier, comme la majorité des Français écouté attentivement les propos d’Emmanuel Macron qui s'exprimait sur l'épidémie de Covid-19.
Incompétent, je ne porterais pas de jugement sur les décisions prises dans le cadre de la maladie contrairement à un certain nombre de femmes ou d'hommes politiques autoproclamés spécialistes en pandémies.
Je dois dire qu'il me semble que la gestion de la crise actuelle est plutôt positive de la part du gouvernement.
Par contre, certains propos tenus lors de la conclusion de l'allocution du Président, que vous trouverez ci-dessous en italique, m'ont particulièrement interpellé :
« Mes chers compatriotes,
il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s'est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour, interroger les faiblesses de nos démocraties. Ce que révèle d'ores et déjà cette pandémie, c'est que la santé gratuite sans condition de revenu, de parcours ou de profession, notre Etat-providence ne sont pas des coûts ou des charges mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe.
Ce que révèle cette pandémie, c'est qu'il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché.
Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner notre cadre de vie au fond à d'autres est une folie.
Nous devons en reprendre le contrôle, construire plus encore que nous ne le faisons déjà une France, une Europe souveraine, une France et une Europe qui tiennent fermement leur destin en main.
Les prochaines semaines et les prochains mois nécessiteront des décisions de rupture en ce sens.
Je les assumerai. »
D'aucuns disent que rien ne sera plus comme avant cette dramatique pandémie dont nous ne connaissons pas l'issue. Rappelons nous seulement l'épisode dit de la « grippe asiatique » de 1957, complètement oubliée aujourd’hui, et qui avait contaminé 12 millions de Français et causé la mort de 100 000 personnes.
Rien ne sera plus comme avant : nous avons déjà entendu cela après la crise financière de 2007/2008 dans la bouche du Président de l'époque.
Dans les mois qui ont suivi, on s’est servi dans la poche des contribuables et le « système » est reparti de plus belle dans un néolibéralisme effréné.
Je reste dubitatif quand à la sincérité de la parole présidentielle, nous avons été tellement floués dans le passé.
Bien sûr, il nous faut laisser passer la tempête, mais, Emmanuel Macron a employé une expression chargée de beaucoup de force : décisions de rupture, alors prenons acte et date, dès maintenant, de ces propos et des résolutions qu'il a affirmé qu'il assumerai.
Bien sûr, il nous faut laisser passer la tempête, mais, Emmanuel Macron a employé une expression chargée de beaucoup de force : décisions de rupture, alors prenons acte et date, dès maintenant, de ces propos et des résolutions qu'il a affirmé qu'il assumerai.
Jean-Claude VITRAN
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