à
commencer aujourd'hui par les familles
Pour
réduire le trou de la sécurité sociale, le gouvernement, dit
socialiste, a annoncé de nombreuses mesures concernant la politique
familiale : division par trois de la prime de naissance à compter du
deuxième enfant et une nouvelle répartition du congé parental,
baisse des aides à la garde d'enfant, réduction de la majoration
pour l'âge et économie sur la santé.
Dans
le même temps, la Cour des Comptes, dirigée par un socialiste,
Didier Migaud, dans un rapport accablant dénonce la fraude patronale
qui avoisinerait les 24 milliards d'euros en 2013 alors que le
déficit global de la sécurité sociale n'est que de 16 milliards.
Oui,
vous avez bien lu !
Le
patronat abuse de la sous-traitance en cascade, de faux statuts de
travailleurs indépendants, du travail au noir, de financements
occultes, du statut de travailleurs européens ( 7500 en 2000 et 210
000 en 2013 ), en un mot il se comporte
comme un réseau de malfaiteurs mais s'il payait normalement son dû :
la sécurité sociale serait excédentaire de 6 milliards d'euros.
De
plus, la Cour des Comptes avoue que par insuffisance de moyens, elle
n'a pas la possibilité de contrôler tous les secteurs d'activité.
Pour
ajouter à l'iniquité, le taux de recouvrement de la fraude
patronale est de 1,5 %, à comparer à celui de la fraude aux
prestations familiales, dénoncée avec vigueur par la droite et par
des moralistes de gauche, qui est récupérée à 90 %.
Il
faut ajouter à ces malhonnêtetés la fraude fiscale qui représente
plus de 50 milliards d'euros.
Des
chiffres qui donnent le vertige aux salariés pauvres qui perçoivent un smic que le patronat veut encore réduire.
Pour
terminer, un petit détour par le site de la sécurité sociale sur
le web, où l'on peut y lire :
« Nous avons deux missions
principales :
- aider les familles dans leur vie quotidienne,
- développer la solidarité envers les personnes vulnérables.
Nos valeurs sont : l'équité,
la solidarité, la neutralité ».
Vous
avez bien compris, les mesures sont à sens unique, le gouvernement,
dit socialiste, n'a pas envisagé des mesures drastiques pour faire
payer au patronat ce qu'il doit.
On
croit rêver, n'est-ce pas ? Alors pourquoi gardons-nous le
silence et ne réagissons-nous pas ?
Jean-Claude VITRAN et Jean-Pierre DACHEUX
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