«
Monsieur le Président, il vous reste à consulter l’Histoire de
France pour apprendre que c’est la rue qui a abattu les rois, c’est
la rue qui a abattu les nazis, c’est la rue qui a protégé la
République contre les généraux félons en 1962 (en
1961, en réalité, ndlr)
[…], c’est la rue qui a obtenu la quatrième semaine de congés
payés en 1968 […], c’est la rue qui a abattu le plan Juppé […],
c’est la rue en 2006 qui a obtenu le retrait du CPE […], c’est
la rue toujours qui porte les aspirations du peuple français
lorsqu’il ne peut les faire entendre autrement …. »
Voici
les propos tenus par Jean-Luc Mélenchon lors de la manifestation
parisienne du 23 septembre, tels qu'ils ont été retranscrits par le
Journal Le Monde.
En
ressortant la phrase : « c’est
la rue qui a abattu les nazis » du contexte général, des
hommes politiques, des journalistes, des syndicalistes, des
historiens, suffocants de rage, tapent sur JLM à qui mieux mieux
l'accusant de tous les maux : faute grave, violence, sottise,
absurdité ...
Pourtant,
le député La France insoumise ne faisait que répondre
à
Emmanuel Macron qui avait déclaré sur CNN que « la
démocratie, ce n’est pas dans la rue ».
Heureusement que la population a fait souvent entendre le bruit de la rue, sinon nous serions encore réduit en esclavage.
Le
philosophe a raison : les ignorants ne sont pas toujours du côté
qu'on croit.
Il
est lamentable de constater, alors qu'il y a le feu à la planète,
qu'une partie de la société, qui se prend pour l'élite, n'a pas
encore franchi le seuil de la cour de récréation de l'école
maternelle.
De qui se moque t'on ?
Jean-Claude VITRAN