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samedi 26 octobre 2024

ELECTION AMERICAINE A HAUTS RISQUES.


Vu de ma fenêtre, il est bien difficile de dire si Kamala Harris est la bonne candidate pour les USA.

Ce dont, par contre, je suis sûr, c'est que son adversaire trump1 est le plus mauvais candidat, plus mauvais pour les USA mais aussi pour l'ensemble du monde.

S'il est élu, nous ne savons pas ce qu'il fera car il est imprévisible, mais ce dont on peut être sûr, c'est qu'il fera certainement le pire !

Tous les dirigeants les plus abjects, particulièrement Netanyahu et Poutine, attendent avec impatience son élection pour s'entendre avec lui sur le dos des démocraties afin de poursuivre leurs tragiques aventures qui pourraient déstabiliser la planète et nous conduire à une conflagration mondiale.

Donald trump donne un spectacle déplorable et affligeant de la politique tellement le personnage est hors norme.

Au passage, même si nous sommes, heureusement, très loin des dérives trumpistes, le spectacle donné par les politiciens français n'est pas mal non plus dans le genre.

Je suis stupéfait et totalement abasourdi par le fait que la moitié des américains puissent donner leur voix à un si grossier individu.

Les femmes particulièrement. Ne l'a pas t'on pas entendu dire : « Quand vous êtes une star, [les femmes] vous laissent faire, vous pouvez faire tout ce que vous voulez, les attraper par la ... [« Grab them by the pussy »], faire ce que vous voulez » et il a été publiquement accusé par plusieurs femmes d'avoir un comportement relevant de l'agression sexuelle.

Ensuite par son art du mensonge, ou plutôt son talent à fabriquer et manier les fake news, un site de communication a retenu 76 % de contrevérités dans ses propos.

Aux USA et à l'étranger, beaucoup d'experts se demandent s'il bénéficie de toutes ses facultés mentales et s'il ne souffrirait pas de troubles psychologiques.

Il semble que c'est le lot de nombreux leaders mondiaux : égo surdimensionné, mégalomanie, paranoïa et narcissisme exacerbé, il n'y a pas besoin d'aller chercher très loin pour le constater.

Cependant, trump semble cumuler ces troubles à hautes doses.

On peut, par exemple, se questionner sur son état mental en entendant ses propos : « Je pourrais tirer sur des personnes dans la Cinquième Avenue et je ne perdrais pas de votes. »

D'ailleurs, la santé mentale du président inquiète aux USA puisque de très nombreux thérapeutes ont signé une pétition préconisant de le destituer d'urgence. Ces spécialistes confirment une personnalité narcissique. 

Donald trump affirme souvent qu'il a « un super cerveau, qu'il est très intelligent et n'a pas besoin d'écouter les autres » ajoutant qu'il est le plus beau, que tout en lui est supérieur aux autres. 

Il fait des références à des parties de son anatomie, à son intelligence supérieure.

Il pense qu'il était capable de tout et qu'il ne peut être compris que par les grands. 

Il a un besoin excessif d'être admiré : c'est la caractéristique des Narcissiques : « Je n'existe que par le regard des autres. On doit m'admirer sinon je ne suis rien. »

Représentatif des Narcissiques grandioses, l'autre ne l'intéresse que par ce qu'il lui apporte. 

Il a un manque évident d'empathie et un comportement arrogant et hautain : il suffit de le voir mépriser toutes les personnes qui pourraient le contester.

L’ensemble de ces caractéristiques dénotent des troubles de la personnalité narcissique, de la personnalité antisociale et de la personnalité paranoïaque.

Pour Marie-France Hirigoyen2, Donald trump est le parangon du narcissisme pathologique. Il coche absolument toutes les cases.

Il reste un versant qui pour ce qui me concerne est encore plus préoccupant, c'est celui bien plus sombre et bien plus dangereux qui se cache derrière la stratégie des républicains : saper la démocratie.

Pour Stéphanie Lamy, spécialiste des stratégies de désinformation : « Ils sont en train de créer une confusion totale pour ces élections et mon sentiment est qu’ils veulent rendre ce scrutin caduc pour montrer que le modèle démocratique n’est plus adapté pour les États-Unis », confie-t-elle au HuffPost.

La campagne de désinformation de Trump est « au service d‘un projet extrêmement dangereux », martèle la spécialiste.

Donald trump est soutenu par tous ceux qui ont tout à gagner d'une politique ultra-capitaliste, la participation « active » d'Elon Musk dans la campagne en est la preuve.

Beaucoup de conversations évoquent le terme de « guerre civile » car l’insurrection au Capitole menée par les supporters de Donald trump, après l'élection de Jo Biden qui avait failli faire basculer la démocratie américaine est dans toutes les mémoires. 

Ces dernières semaines, Donald trump redouble de folie dans son discours : il appelle à mobiliser l’armée « si nécessaire » pour faire face « à la gauche radicale » le jour de l’élection. Il estime que l’insurrection du Capitole était « un jour d’amour », et qualifie ses opposants politiques de « vermines » et Kamala Harris d’« handicapée » ou « de vice-présidente de merde ». 

Nous sommes à 10 jours de cette élection dont il est difficile d'anticiper le résultat et les événements qui en découleront dans les semaines qui vont suivre. Je partage les craintes de Nina Silber, historienne reconnue de l'Université de Boston, « les gens doivent vraiment prendre au sérieux Donald trump quand il dit qu’il n’acceptera pas les résultats s’il perd. 

Ce dont je suis certain c'est que l'avenir du monde dépend du résultat de cette élection.


Jean-Claude Vitran


1  Sans majuscule, il ne la mérite pas !

lundi 21 octobre 2024

DEREGLEMENT CLIMATIQUE

 

Il semble qu'il va falloir nous habituer aux événements climatiques que vient de connaître notre pays ; en effet, depuis quelques décennies, la fréquence et l’intensité des événements naturels ne cessent de s’accroître et les préjudices qu’ils causent sont en forte augmentation, leur coût annuel moyen a triplé au cours des cinq dernières années. 

Il est, d'abord, important d'insister sur le fait qu'il s'agit d'un dérèglement climatique qui est est une altération du climat résultant des activités humaines et dont le réchauffement général de la planète n'est qu'une des conséquences.

Le dernier rapport du GIEC lance un avertissement sévère : notre avenir sera fait d'événements météorologiques extrêmes et récurrents, certainement encore plus dangereux et destructeurs que ceux que nous connaissons actuellement.

Malgré que beaucoup d'oracles prévoient un effondrement de l'humanité, je ne crois pas à cette issue tragique, mais à une faillite de l'économie mondiale.

En adoptant « la croissance » pour credo, l'économie mondiale s'est enfermée dans un système profitable,  mais incompatible, à court et moyen terme, avec une diminution des émissions de gaz à effet de serre, ce qui a pour effet, la multiplication des événements climatiques extrêmes, car, la réduction des gaz à effet de serre n'est pas compatible avec les politiques mondialistes actuelles de croissance du PIB.

Ce PIB mondial sera touché par une diminution d'environ 10%, pour un réchauffement de l'ordre de 2,6° en 2050 (c'est demain) et pour un réchauffement de 3,2° en 2070, ce qui correspond à toutes les modélisations actuelles, la perte de PIB serait de 18% en occident et de 25% en Asie.

Je vous laisse imaginer les conséquences géopolitiques de ces faits, en Chine, par exemple.

D'autres conséquences1, plus d'actualité, nous attendent : 

- Les catastrophes naturelles, inondations, tempêtes, feux de forêts, entraîneront des coûts de réparation croissants et une rentabilité en baisse pour les compagnies d'assurance. Le montant des sinistres pourrait atteindre 143 milliards d’euros en cumulé entre 2020 et 2050, soit une augmentation de 93 %.

Ce sont, bien entendu, les particuliers qui supporteront l'augmentation des risques par une majoration conséquente de leurs primes d'assurance et certaines régions pourraient avoir du mal à trouver des assureurs dans les zones particulièrement exposées aux risques climatiques.

- L'agriculture sera fortement impactée par des pertes de productivité conséquence de l’augmentation des températures moyennes.

- De plus, alors que la santé financière de notre pays est déjà chancelante, les coûts des secours et de la reconstruction des infrastructures détruites par les catastrophes climatiques - vallée de la Vésubie, par exemple - estimés à 10 milliards d'euros en 2022 obéreront les finances publiques. L'ensemble de ces surcouts et de ces problèmes, difficile à surmonter par nos contemporains, pourraient entraîner la faillite de notre économie.


La taxe carbone serait l’un des outils économiques les plus efficaces afin de lutter contre le réchauffement climatique, mais sa mise en place entraîne de nombreux défis dont notre pays a fait les frais. (gilets jaunes)

En conclusion, un pays n’a à priori pas intérêt à baisser ses émissions de gaz à effet de serre car la plupart participent de manière marginale au réchauffement climatique. La France par exemple n’émet que 1% des gaz à effet de serre mondiaux. 

Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir avant d'atteindre la sagesse.

Enfin, espérons que la COP16 qui vient de commencer ses travaux aujourd'hui à Cali en Colombie n'accouchera pas d'une souris comme ses devancières.


Jean-Claude Vitran


1 Certains risques physiques peuvent être parfois insoupçonnés, comme l’exemple du canal de Panama, où transite 6% du trafics maritime mondial, qui a été, lors de l'été 2023, en déficit d’eau et a vu sa fréquentation diminuer, impactant directement le commerce mondial.

samedi 12 octobre 2024

AUSTERITE

 

Pourquoi perdre du temps à essayer de nous convaincre que le budget 2025 ne sera pas un budget d'austérité ?

Quand ils ont découvert que 52 milliards d'euros de déficit complémentaire avaient été cachés aux Français par le Ministre des Finances Bruno Le Maire, ils ont bien compris qu'ils avaient été floués par la tribu Macron et que c'était dans leurs poches que se trouvait le remède.

En effet, nous avons tous compris que le gouvernement dépense plus qu'il ne gagne, ce qui n'est pas nouveau puisqu'il faut remonter cinquante ans en arrière, en 1974, pour trouver trace du dernier budget français à l'équilibre, et donc d'un déficit nul. 

Durant tout ce temps, nous avons connu des gouvernements de gauche, de droite et aussi centriste, tous ont été aussi démagogues les uns que les autres, c'est désespérant de la classe politique mais aussi de la clairvoyance du citoyen qui s'est laissé choyer pendant 50 ans.

Aujourd'hui, la majorité d'entre nous pense que la classe politique ne vaut pas tripette, alors, inutile de continuer à jouer avec notre crédulité et notre confiance, appeler donc un chat un chat : rigueur, austérité, quelle différence ! 

Tous les citoyens vont subir les conséquences de la politique déraisonnable et démagogue des années passées et lorsque l'on tape dans le portefeuille de TOUS les citoyens, il s'agit bien d'austérité. 

De plus, pourquoi dire que ces mesures seraient provisoires alors qu'il faudra plusieurs années pour résorber la dette, si d'ailleurs on y arrive. 

Il semble que les agences de notation n'y croient pas !


Jean-Claude Vitran







mardi 8 octobre 2024

FRANCAIS, VOUS ETES FAINEANTS


Gérald Darmanin vient de reprendre à son compte la citation de Georges Clemenceau au sujet de George Mandel, son directeur de cabinet : «  Quand je pète c'est lui qui pue. ».

En effet, pour cacher son incompétence et celle de sa clique, G. Darmanin cherche un bouc émissaire pour expliquer l'ampleur de la dette française.

Selon lui, Françaises et Français, c'est vous qui sentez mauvais, car si la dette est aussi importante, ce n'est pas de la faute à 7 ans d'incurie et de dépenses inconsidérées mais parce que vous êtes fainéants, drogués aux 35 heures et aux RTT et que vous ne travaillez pas assez.

Et croyez le ... G. Darmanin s'y connait en travail … il a toujours été « homme politique ».

Attention, cet homme là se voit déjà Président !


Jean-Claude Vitran

lundi 7 octobre 2024

LE 7 OCTOBRE ...


Aujourd'hui, 7 octobre, la communauté occidentale commémore la tuerie perpétrée par le Hamas à la frontière de Gaza avec Israël qui fit environ 1200 victimes et 251 otages.

On ne peut pas nier l'horreur de ces assassinats de civils sans défense par les terroristes du Hamas. Leurs actes ignobles, en dehors de toute humanité, ne trouvent aucune justification.

Cependant, Il est bien triste, mais il faut, malheureusement, mettre en miroir à ce massacre les opérations militaires israéliennes. 

Un an plus tard, elles ont fait environ 45.000 morts dont 12.000 enfants et 96.000 blessés dont environ 30.000 enfants qui pour la plupart seront mutilés à vie. 

De plus, selon l'ONU quelques 1,9 million de Gazaoui ont été déplacés, soit 80 % de la population, qui n'ont nulle part où aller puisqu'ils sont pris dans la nasse de Gaza.

Double peine pour ces Palestiniens qui pris en otage par les terroristes du Hamas sont massacrés par les bombes israéliennes. 

Tout ce carnage est d'autant plus dramatique, qu'il semblerait, que selon plusieurs sources crédibles, le Premier Ministre israélien, Benyamin Netanyahou, organise sa survie politique et sociale en poursuivant et en étendant le conflit.

Il est d'ailleurs légitime de se demander si, malgré ses propos rassurants, le sort des otages, toujours aux mains du Hamas, sont vraiment sa préoccupation.

Je me pose cette question : comment une nation dont les membres ont été persécutés au cours des siècles et ont été victimes d'un génocide pendant le dernier conflit mondial, peut-elle accepter une situation aussi barbare.

Cependant, en écrivant tout cela, je n'entends pas dédouaner les différents groupes et Etats terroristes qui sévissent dans cette région du monde et qui par leurs violences et leurs radicalités mettent en danger toute la planète. Je pense que la responsabilité de ces tragiques situations est totalement partagée.

Cela fait maintenant plus de 70 ans qu'Israël et ses voisins sont en conflit permanent, croire que la Paix surgira par la force est une ineptie crasse car par sa violence, le conflit actuel ne fait que renforcer le ressentiment et la colère à l'encontre du peuple israélien et donne du grain à moudre à ses adversaires.

La raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure.


Jean-Claude Vitran

mardi 1 octobre 2024

Pour une démocratie pleine et entière, défendons l’Etat de droit !

Communiqué commun à l’initiative de la LDH


Dimanche 29 septembre 2024, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, se disait « habité par un sentiment de gravité » lorsqu’il a parlé de sujets relevant de la démocratie, de la lutte contre l’arbitraire… à la façon dont le font les régimes autoritaires, les démagogues penchants à l’extrême droite. Avec une légèreté effrayante, il a affirmé reléguer l’Etat de droit au nombre des scories encombrantes de la contrainte juridique. Selon lui, « l’Etat de droit n’est pas intangible » mais devrait évoluer en fonction des besoins définis par les politiques nationales.

Or, c’est bien l’inverse qui fonde l’Etat de droit. Pour protéger de l’arbitraire du pouvoir du moment, l’Etat de droit, ce sont des règles à respecter qui assurent la protection des citoyennes et citoyens comme des institutions. Ces règles s’appuient sur des outils juridiques, dont l’indépendance des juges, pour que ne s’impose pas la loi du plus fort. Loin de s’opposer au peuple, l’Etat de droit est, au contraire, la garantie de l’égalité de toutes les citoyennes et tous les citoyens qui le composent et de sa libre expression contre toutes les oppressions, individuelles ou collectives. L’Etat de droit est une condition de la démocratie.

L’Etat de droit reprend des éléments clefs de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 avec, par exemple, le principe de la séparation des pouvoirs, de la garantie des droits et de l’égalité de toutes et tous devant la loi.

C’est le propre de l’extrême droite, et dorénavant de plus en plus des droites extrêmes, de ne pas reconnaître l’universalité des droits, de nier l’égalité en droit de toutes et tous. Pour que certaines et certains ne puissent se revendiquer de droits, ni obtenir leur protection par un juge, il faut à ces courants politiques démanteler les garanties qu’apporte un Etat de droit.

Bruno Retailleau refuse l’Etat de droit, qui a en son centre l’égal traitement de chaque individu, affirmant qu’au-dessus il y aurait « la vox populi » qui imposerait sa loi en toute chose. La démocratie n’est pourtant pas la dictature de la majorité, elle ne saurait être une opération formelle, sans cadre de valeurs, de principes, se réduisant à un vote.

La séparation des pouvoirs doit être garantie lorsque le Parlement vote la loi. Le Parlement peut d’ailleurs modifier ou abroger un texte déjà voté. Il ne peut en revanche remettre en cause les droits et les libertés inscrites dans les textes à valeur constitutionnelle, qui sont de niveau supérieur aux lois ordinaires, comme par exemple la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 ou le Préambule de la Constitution de 1946 (cité dans celui de la Constitution de la Ve République) ou dans la Constitution au sens strict, pour prendre un exemple, « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ».Il ne peut pas non plus déroger aux conventions ratifiées par la France (ce qui a nécessité un vote du Parlement), comme la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, ou la Convention des droits de l’enfant (Cide) ou celle d’Istanbul contre la violence à l’égard des femmes, etc., qui participent à la garantie des droits sans laquelle il n’y a pas d’espace démocratique.

Etat de droit et démocratie sont intimement liés. Ils progressent ensemble et régressent ensemble…

Face à la montée de la haine et de l’autoritarisme, et parce que nous sommes attachés aux principes fondamentaux de la démocratie, nous le disons solennellement : nous défendrons l’Etat de droit.

Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et signé par La Cimade, Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Fédération syndicale unitaire (FSU), Mouvement contre le racisme et l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat de la Magistrature (SM).

Autres signataires :

Agir ensemble contre le chômage  (AC !), Alternatives Européennes (AE), APF France handicap, L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (L’Acort), Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (Asdhom), Association française des juristes démocrates (AFJD), Association France Palestine Solidarité (AFPS), Céméa France, Collectif des associations citoyennes (CAC), Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Commerce Equitable France (CEF), Confédération nationale du logement (CNL), Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Coordination antifasciste pour l’affirmation des libertés academiques et pedagogiques (CAALAP), Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Culture XXI, Europe solidaire sans frontières (ESSF), Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT), Fondation Lilian Thuram Education contre le racisme, pour l’égalité, Générations Futures (GF), Generation for Rights Over the World (Grow), Humanity Diaspo (HD), Jesuit Refugee Service France (JRS France), Les Libres Apprentis-Sages de la Vie, Le Lierre, Ligue de l’enseignement, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), La Maison des Pas Que, Migraction59, Mouvement pour une alternative non-violente (MAN), Mouvement National Le CRI, Mouvement pour l’économie solidaire (MES), On est prêt, Patron.nes Solidaires, Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR), Réseau Education sans frontières (RESF), Syndicat national des journalistes (SNJ), Syndicat national des journalistes CGT (SNJ-CGT), Une Autre Voix Juive (UAVJ), Union fédérale d’intervention des structures culturelles (UFISC), Utopia 56.


samedi 28 septembre 2024

LES SALTIMBANQUES ...



Il y a deux définitions au mot saltimbanque :

C'est un artiste de rue effectuant des représentations publiques, telles que des tours de magie, des acrobaties ou des monologues humoristiques.

Et cela peut-être aussi :

Un Individu se caractérisant par son manque de sérieux et sa propension à tenir des propos frivoles ou à adopter une conduite légère.

Deux définitions qui correspondent assez bien à la personnalité de nombreux membres de notre classe politique.

En effet, nombre d'entre-eux ou elles sont des artistes politiques continuellement en représentation s'ingéniant à faire des tours de passe-passe pour essayer de faire avaler les pires contrevérités et mensonges aux citoyens.

Deux exemples : 

Comment expliquer, sinon par la magie, que le déficit de notre pays annoncé par le ministre démissionnaire à 5 % du PIB se transforme en plus de 6 % une semaine plus tard dans la bouche du nouveau ministre du budget ? Qui est le manipulateur ?

Affirmer dans un programme électoral qu'il est possible d'augmenter le SMIC à 1600,00 € et d'abaisser l'âge de la retraite à 60 ans alors que l'ensemble des pays européens est à 67 ans. Ou bien les européens sont des crétins ou les candidats députés français des menteurs !!!!

On pourrait multiplier les exemples où les hommes et femmes politiques - des conseillers municipaux à la présidence - sont pris en flagrant délit de manipulation et de mensonges.

Ces personnalités immorales révoquent le contrat social, creusent un fossé avec l'électeur citoyen et détruisent la démocratie ouvrant des boulevards aux pires populismes qui dissimulent leur noir dessein en attendent patiemment leur heure.


Jean-Claude Vitran